Conférences / Masterclass / Séances spéciales
- Festival
- • 7 BATIGNOLLES (Paris 17)
- • CIN'HOCHE (Bagnolet)
- • CINEMA JACQUES PREVERT (Aulnay-sous-Bois)
- • CINÉMA LE BIJOU (Noisy-le-Grand)
- • CINÉMA RUTEBEUF (Clichy)
- • CINÉMA UTOPIA (Saint-Ouen-l'Aumône)
- • CITÉ DE L'ARCHITECTURE (Paris 16) - Entrée Libre
- • ENPC (Champs-sur-Marne) - Entrée libre
- • ENSA PARIS-BELLEVILLE (Paris 19) - Entrée Libre
- • ENSA PARIS-EST (Marne-la-Vallée) - Entrée libre
- • ENSA PARIS-LA VILLETTE (Paris 19) - Entrée Libre
- • ENSA PARIS-MALAQUAIS (Paris 6) - Entrée libre
- • ENSA VERSAILLES (Versailles) - Entrée Libre
- • ESPACE MUNICIPAL JEAN VILAR (Arcueil)
- • LE LUXY (Ivry-sur-Seine)
- • LE TRIANON (Sceaux)
- • LEONARD:PARIS (Paris 12) - Entrée Libre
- • LES RECOLLETS - MAISON DE L’ARCHITECTURE (Paris 10
- • PAVILLON DE L'ARSENAL (Paris 4) - Entrée Libre
- • SALLE AGNÈS VARDA (Juvisy-sur-Orge)
- • UGC ROXANE (Versailles)
- Imaginaires du Grand Paris : Rencontre avec Martin Jauvat, Aurélien Bellanger et Renaud Esptein
- La Maison démontable / Atelier Les P'tits Archis
- Ciné-concert burlesque
- Ciné-conférence : Peurs bêtes sur la Ville
- L'urbanisme revu et corrigé par Luc Moulet
- Mémoires audiovisuelles / Cergy
- Ciné-conférence musicale : Villes fantasmées, ville déformées
- Ciné-conférence : Villes ré-imaginées + Pizza offerte
- La banlieue des enfants / Récréations
- La banlieue des enfants / Jouer
- La banlieue des enfants / Des enfants, des banlieues
- Réalité virtuelle
- Ciné-conférence : Le cinéma à même les sols
- 5 hectares (avant-première)
- A bout de souffle
- A Machine to Live In
- Aquarius
- Au pays des pierres
- Bâtiment 5 (avant-première)
- Brazil
- Composer les mondes : la pensée de Philippe Descola
- De terre et d'eau
- Douce France
- Exogène (avant-première)
- Fernand Pouillon : du point du jour à l'éclipse
- High Rise (séance SF et architecture brutaliste)
- Ici Brazza (avant-première)
- J'ai aimé vivre là
- L'Homme de Rio
- La Rivière (avant-première)
- La Transamazônica entre ciel et terre (séance ARTE en avant-première)
- La vie en kit : une aventure architecturale
- Le Doulos
- Le Roi et l'Oiseau
- Les Bruits de Recife
- Les Insulaires
- Mars Express (avant-première)
- Nos utopies communautaires
- Nous
- Perfect Days (avant-première)
- Peur sur la ville
- Portraits Fantômes (avant-première)
- Rêveuses de Villes
- Sky Dome 2123 (avant-première)
- Style Wars
- Tant que le soleil frappe
- … et Pierre Jeanneret.
Mardi 10 octobre 2023 | |||
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19:00 | Imaginaires du Grand Paris : Rencontre avec Martin Jauvat, Aurélien Bellanger et Renaud Esptein – 20:00 |
Imaginaires du Grand Paris Conférences / Masterclass / Séances spéciales Ouverture / Clôture | 7 BATIGNOLLES (Paris 17) |
Entrée libre Masterclass avec Martin Jauvat (réalisateur), Aurélien Bellanger (écrivain) et Renaud Epstein (sociologue). Animée par Aldo Bearzatto, directeur artistique du Festival Close-up et Renaud Charles de Enlarge your Paris.
Afin de poursuivre son exploration territoriale, Close-Up propose une rencontre singulière avec trois observateurs aux parcours différents : le cinéaste Martin Jauvat, l’écrivain Aurélien Bellanger et le sociologue, spécialiste des grands ensembles, Renaud Epstein. Cette rencontre sera ainsi l’occasion de découvrir comment ils perçoivent cette métropole en pleine construction, de définir la métamorphose de ses paysages et de voir comment ces mutations influencent le cinéma. Ainsi, comment l’art pourrait proposer « une richesse esthétique de la banlieue » ? Est-ce que le cinéma peut changer notre regard sur la ville ? Qu’est-ce qui donne envie d’explorer une ville ? |
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Jeudi 12 octobre 2023 | |||
19:00 | Ciné-conférence musicale : Villes fantasmées, ville déformées – 20:30 |
Conférences / Masterclass / Séances spéciales | LES RECOLLETS - MAISON DE L’ARCHITECTURE (Paris 10 |
Conférence musicale de Thierry Jousse et Jean-Yves Leloup. Historiquement, le cinéma a d’abord appréhendé la ville comme un objet réaliste, presque documentaire. Mais, très vite, la ville est également devenue, pour les cinéastes, un objet de fantasme et de rêverie qui les ont notamment poussé à construire et filmer des cités imaginaires, utopiques ou cauchemardesques ou, tout du moins, à déformer la vision de villes réelles. C’est cette dimension fantasmagorique que cette conférence musicale mettra en évidence. À travers un choix d’extraits, puisés dans toutes les périodes de l’histoire du cinéma, mélangeant films célèbres (Metropolis, Blade Runner, Alphaville, 2046…) et productions moins connues (Paris qui dort, Invasion, La Dixième victime, Le Survivant, A Scanner Darkly…), la puissance fantasmatique de la ville au cinéma sera mise en lumière et révélée. Science-fiction, fantastique mais aussi inquiétante étrangeté ou villes réinventées seront convoqués dans un continuum de fragments qui aura pour but de faire percevoir aux spectateurs et spectatrices l’évolution de la représentation des villes par la vision d’un cinéaste. Le critique, cinéaste et homme de radio Thierry Jousse sera le narrateur de cette plongée cinématographique et urbaine illustrée de nombreuses séquences, que l’artiste sonore et DJ Jean-Yves Leloup (Quiet Voices, RadioMentale) mettra en scène musicalement, entre composition musicale, remix et collage sonore. |
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Vendredi 13 octobre 2023 | |||
19:00 | Ciné-conférence : Peurs bêtes sur la Ville – 20:00 |
Conférences / Masterclass / Séances spéciales | PAVILLON DE L'ARSENAL (Paris 4) - Entrée Libre |
Ciné-conférence de Nicolas Gilsoul.
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Dimanche 15 octobre 2023 | |||
14:30 | L'urbanisme revu et corrigé par Luc Moulet – 16:30 |
Conférences / Masterclass / Séances spéciales | CITÉ DE L'ARCHITECTURE (Paris 16) - Entrée Libre |
Alors qu’il a déjà tourné plusieurs longs métrages, en avril 1980, Jean Collet propose à Luc Moullet de tourner un court métrage. Il hésite. Le retour à ce format était mal perçu dans la profession. Les dictionnaires de cinéma mentionnent rarement les courts dans la carrière d’un cinéaste. Mais, après avoir vu d’autres cinéastes y revenir (Vecchiali, Varda, les Straub) et après réflexion, il considère que les nouvelles d’un écrivain sont parfois meilleures que ses romans, il accepte donc. Il va en tourner près de trente jusqu’en 2014. Dont six qui concernent directement notre thématique. Luc Moullet a toujours aimé la géographie, dès l’enfance il savait lire et dessiner des cartes. Il n’aime pas beaucoup Les Havres auquel il reproche de manquer d’humour. Il est vrai mais le ton, à la fois ironique et implacable, est donné. Du Havre reconstruit par Perret, et qu’on réduit à sa seule architecture en béton armé avec ses rues à l ‘américaine, exclusivement parallèles ou perpendiculaires, il nous en montre toutes les facettes, toutes les incongruités. Avec Aerroporrr d’Orrrrly, il détourne une commande en exposant le quotidien insupportable des habitants condamnés à supporter les nuisances sonores des avions. En 1990, il découvre les anciens terrils du Nord de la France mais pas seulement. Il dénonce, en les escaladant, leur abandon avec tendresse et humour, et rêve de les voir devenir des nouveaux lieux d’attraction à l’égal des Pyramides ou du Grand Canyon. Certains l’ont pris au premier degré mais pourquoi pas ? Quelques années plus tard, il revient à Foix, la ville la plus ringarde de France selon sa femme, et invente un vrai-faux documentaire touristique qui dit (sur le ton convaincu du commentateur ce n’est pas cette fois la voix de Luc Moullet) le contraire de ce qu’on voit, une architecture désuète et aberrante, des incohérences urbanistiques à la pelle. C’est d’une cruauté désopilante. Après ce massacre, pour se racheter, Moullet imagine un couple partant à la recherche d’une nouvelle implantation de Paris, pour vaincre la pollution et la surpopulation. C’est géographiquement et scientifiquement loufoque, un régal de mélange de sérieux et de fantaisie. C’est enfin à la découverte d’une certaine Amérique, l’Amérique profonde, la ville de Des Moines, où ont grandi, enfin pas très loin, John Wayne et Jean Seberg que part Luc Moullet. Et qu’est-ce qu’il nous fait voir ? Une ville fantôme faite de pavillons analogues et de terrains abandonnés, où les inégalités abondent au sein d'un quotidien sans attrait, où les habitants vivent la journée à l’intérieur d’un mole géant, comme des bêtes, comme des zombies. On sent poindre derrière l’absurdité qui fait rire, le désespoir. Films présentés : 1) Le Ventre de l’Amérique / 1996 / 25’ : A la recherche de la ville la plus emblématique de la médiocrité américaine, Luc Moullet débarque à Des Moines, capitale de l’Iowa. 2) Les Havres / 1984 / 12’ : Le film s’attache à montrer les multiples facettes de la ville du Havre 3) Aerroporrr d’Orrrrly / 1990 / 6’ : Le Val de Marne proposa un jour à Luc Moullet de faire un documentaire sur un lieu du département. Il choisit de rencontrer des habitants qui évoquent les nuisances sonores provoquées par la proximité de l'aéroport. 4) Foix / 1994 / 13’ : Documentaire touristique sur la ville de Foix, « la ville la plus ringarde de France » 5) Imphy capitale de la France / 1995 / 25’ : En réponse à certains qui lui reprochent son anti-provincialisme, Luc Moullet décide de médire de Paris et de partir à la recherche d’une nouvelle capitale. 6) La Cabale des Oursins / 1990 / 17' : Et si les terrils du Nord de la France étaient considérés comme un centre d'attraction touristique, au même titre que le Grand Canyon du Colorado ou les Pyramides d'Égypte ? D’abord critique aux Cahiers du cinéma, dès 1956, où Luc Moulet se distingue autant par son érudition que par l’originalité de son approche des films, il devient ensuite, sans abandonner la critique, producteur et réalisateur d’une trentaine de courts métrages et de dix longs (Brigitte et Brigitte, Une Aventure de Billy the Kid, Anatomie d’un rapport, La Comédie du travail, Les Naufragés de la D 17….) , tous enthousiasmants, souvent désopilants, bizarres et drôles. Godard a écrit qu’il considère Luc Moullet comme un « Courteline revu par Brecht ». |
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Lundi 16 octobre 2023 | |||
12:30 | Ciné-conférence : Villes ré-imaginées + Pizza offerte – 13:45 |
Conférences / Masterclass / Séances spéciales | LEONARD:PARIS (Paris 12) - Entrée Libre |
Ciné-conférence de Arnaud Devillard et Olivier Bousquet. Villes fictives, villes de science-fiction, villes recréées, villes ramenées dans le passé… Le cinéma peut tout faire, faire croire à tout. Mais de façon plus insidieuse, par l’art du cadrage et du montage qui l’accompagne, le cinéma peut aussi renouveler les représentations sans rien inventer. Le New York de « Casse-tête chinois » a ainsi un étrange goût d’inédit. Le San Francisco de « Sueurs froides » semble sorti d’un rêve dérangeant, vous n’aviez jamais vu Rome comme la voit Nanni Moretti. La banlieue chez Steven Spielberg est une vision atrophiée de l’espace urbain, devenu terre de frustration et d’envie de fuite, si possible dans les étoiles… Et il y a une rivière à Los Angeles que tout le monde a vu sans jamais l’avoir vraiment vue… Exemples parmi d’autres d’un certain pouvoir du cinéma : celui de réinventer le regard du spectateur. Notre partenaire Léonard vous accueille dans ses superbes locaux dans le 12ème pour cette ciné-pizza-conférence gratuite à l'heure du déjeuner. N'en ratez pas une miette et inscrivez vous vite ! |
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Mardi 17 octobre 2023 | |||
18:00 | – 19:30 |
ENSA PARIS-BELLEVILLE (Paris 19) - Entrée Libre | |
18:00 | Ciné-conférence : Le cinéma à même les sols – 19:30 |
Conférences / Masterclass / Séances spéciales | ENSA PARIS-BELLEVILLE (Paris 19) - Entrée Libre |
Ciné-conférence de Patrick Henry. Les sols sont partout présents dans nos environnements. Supports de nos déplacements, ils sont exploités pour les ressources qu’ils contiennent. Ils abritent ou supportent les infrastructures indispensables à notre confort. Ils permettent les cultures qui fournissent notre alimentation. Tout est sol autour de nous, pourtant nous ne leur prêtons plus attention ! Personnages principaux ou décor, de nombreux films leur donnent l'occasion de faire leur cinéma. Leurs apparitions, ironiques ou dramatiques, furtives ou permanentes, nous rappellent leur présence essentielle et l’absolue nécessité d’en prendre soin. Les sols ne font pas de figuration, ils jouent un rôle important, regardons-les ! Patrick Henry est architecte, urbaniste, professeur à l’école d’architecture de Paris-Belleville. Il vient de publier aux éditions Apogée, Des tracés aux traces. Pour un urbanisme des sols. |
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