CITÉ DE L'ARCHITECTURE (Paris 16) - Entrée Libre (Festival)
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- Imaginaires du Grand Paris : Rencontre avec Martin Jauvat, Aurélien Bellanger et Renaud Esptein
- La Maison démontable / Atelier Les P'tits Archis
- Ciné-concert burlesque
- Ciné-conférence : Peurs bêtes sur la Ville
- L'urbanisme revu et corrigé par Luc Moulet
- Mémoires audiovisuelles / Cergy
- Ciné-conférence musicale : Villes fantasmées, ville déformées
- Ciné-conférence : Villes ré-imaginées + Pizza offerte
- La banlieue des enfants / Récréations
- La banlieue des enfants / Jouer
- La banlieue des enfants / Des enfants, des banlieues
- Réalité virtuelle
- Ciné-conférence : Le cinéma à même les sols
- 5 hectares (avant-première)
- A bout de souffle
- A Machine to Live In
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- Au pays des pierres
- Bâtiment 5 (avant-première)
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- Composer les mondes : la pensée de Philippe Descola
- De terre et d'eau
- Douce France
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- Fernand Pouillon : du point du jour à l'éclipse
- High Rise (séance SF et architecture brutaliste)
- Ici Brazza (avant-première)
- J'ai aimé vivre là
- L'Homme de Rio
- La Rivière (avant-première)
- La Transamazônica entre ciel et terre (séance ARTE en avant-première)
- La vie en kit : une aventure architecturale
- Le Doulos
- Le Roi et l'Oiseau
- Les Bruits de Recife
- Les Insulaires
- Mars Express (avant-première)
- Nos utopies communautaires
- Nous
- Perfect Days (avant-première)
- Peur sur la ville
- Portraits Fantômes (avant-première)
- Rêveuses de Villes
- Sky Dome 2123 (avant-première)
- Style Wars
- Tant que le soleil frappe
- … et Pierre Jeanneret.
CITÉ DE L'ARCHITECTURE (Paris 16) - Entrée Libre

Samedi 14 octobre 2023 | |||
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16:00 | … et Pierre Jeanneret. – Christian BARANI – 18:15 (France) |
Architecture à l'Ecran | |
Rencontre avec Christian Barani. Émergeant du noir et du silence de l’oubli, des images et des textes reconstituent une mémoire. … et Pierre Jeanneret est un portrait. Celui d’un homme dont le destin fut une ville ; celui d’une ville qui est toujours celle d’un homme. Aujourd’hui, dans les rues de Chandigarh, parmi les habitants, une voix raconte Pierre Jeanneret, grand oublié de l’histoire de l’architecture. Elle revient sur une oeuvre empreinte de discrétion et de modestie. Une oeuvre surtout attentive à prendre soin, des lieux comme des gens. Christian Barani est né en 1959. Il construit une pratique qui associe le champ du documentaire à celui des arts visuels. Dans le processus de réalisation, il est question d’expérience engageant un corps/caméra marchant dans l’espace. Pour filmer, il se définit une règle du jeu qui compose avec le hasard et l’improvisation. Pas de scénario préalable ; la marche est utilisée comme une invitation à la rencontre. Tout se joue dans l’instant. Au terme de l’expérience, un matériau est récolté ; il prendra différentes formes en fonction du projet à venir, des lieux d’exposition : film, installation, performance… |
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18:30 | La Transamazônica entre ciel et terre (séance ARTE en avant-première) – Sylvestre CAMPE – Albert KNECHTEL – 20:00 (France) |
Paysages en mutation | |
En présence du producteur Arnaud Hitzer. La route Transamazonica est une cicatrice de 4 300 kms au cœur de la forêt brésilienne d’où sortent des millions de tonnes de matières premières destinées à l'exportation. A bord de son paramoteur, le réalisateur franco-brésilien Sylvestre Campe nous raconte ce véritable far-west amazonien depuis les airs, et dresse le portrait socio-environnemental du Brésil profond à travers les témoignages qu’il recueille le long de la route. |
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20:30 | Portraits Fantômes (avant-première) – Kleber MENDONÇA FILHO – 22:00 (Brésil) |
Panorama Focus Kleber Mendonça Filho | |
En présence de Kleber Mendonça Filho et de Joachim Lepastier, enseignant et critique de cinéma (Cahier du cinéma, …) Portraits fantômes est un voyage multidimensionnel dans la ville de Recife, capitale brésilienne de Pernambuco, à travers le temps, le cinéma, le son, l’architecture et l’urbanisme. Cette visite impressionniste qui associe l’archive, la fiction, l’extrait de film, les souvenirs personnels est à la fois une cartographie de la ville et un hommage à la salle de cinéma qui tout au long du XXème siècle a été ce lieu de convivialité, réceptacle des rêves, des espoirs et des émotions. Dans cette déambulation ludique, les individus se confondent avec les personnages, les lieux avec les décors, les paroles avec les dialogues. Kleber Mendonça Filho est réalisateur, scénariste, producteur, acteur. Né à Recife au Brésil, Kleber Mendonça Filho devient programmateur et critique de cinéma tout en réalisant des courts métrages qui sont primés. Les Bruits de Recife, son premier long métrage, est dévoilé en avant-première au Festival international du Film de Rotterdam (2012) et représente le Brésil aux Oscars. Le New York Times le classe alors parmi les dix meilleurs films de l’année. Son deuxième long métrage Aquarius, avec Sonia Braga, est en Compétition au 69e Festival de Cannes (2016), avant d’être nommé aux César et aux Independent Spirit Awards. En 2019, Bacurau, qu'il coréalise avec Juliano Dornelles, est en Compétition à Cannes et remporte le Prix du Jury. Kleber Mendonça Filho est également programmateur de films pour l’Instituto Moreira Salles à Rio de Janeiro et São Paulo, ainsi que directeur artistique du Janela Internacional de Cinema do Recife. Il a été membre du jury de la compétition du festival de Cannes en 2021. |
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Dimanche 15 octobre 2023 | |||
14:30 | L'urbanisme revu et corrigé par Luc Moulet – 16:30 |
Conférences / Masterclass / Séances spéciales | |
Alors qu’il a déjà tourné plusieurs longs métrages, en avril 1980, Jean Collet propose à Luc Moullet de tourner un court métrage. Il hésite. Le retour à ce format était mal perçu dans la profession. Les dictionnaires de cinéma mentionnent rarement les courts dans la carrière d’un cinéaste. Mais, après avoir vu d’autres cinéastes y revenir (Vecchiali, Varda, les Straub) et après réflexion, il considère que les nouvelles d’un écrivain sont parfois meilleures que ses romans, il accepte donc. Il va en tourner près de trente jusqu’en 2014. Dont six qui concernent directement notre thématique. Luc Moullet a toujours aimé la géographie, dès l’enfance il savait lire et dessiner des cartes. Il n’aime pas beaucoup Les Havres auquel il reproche de manquer d’humour. Il est vrai mais le ton, à la fois ironique et implacable, est donné. Du Havre reconstruit par Perret, et qu’on réduit à sa seule architecture en béton armé avec ses rues à l ‘américaine, exclusivement parallèles ou perpendiculaires, il nous en montre toutes les facettes, toutes les incongruités. Avec Aerroporrr d’Orrrrly, il détourne une commande en exposant le quotidien insupportable des habitants condamnés à supporter les nuisances sonores des avions. En 1990, il découvre les anciens terrils du Nord de la France mais pas seulement. Il dénonce, en les escaladant, leur abandon avec tendresse et humour, et rêve de les voir devenir des nouveaux lieux d’attraction à l’égal des Pyramides ou du Grand Canyon. Certains l’ont pris au premier degré mais pourquoi pas ? Quelques années plus tard, il revient à Foix, la ville la plus ringarde de France selon sa femme, et invente un vrai-faux documentaire touristique qui dit (sur le ton convaincu du commentateur ce n’est pas cette fois la voix de Luc Moullet) le contraire de ce qu’on voit, une architecture désuète et aberrante, des incohérences urbanistiques à la pelle. C’est d’une cruauté désopilante. Après ce massacre, pour se racheter, Moullet imagine un couple partant à la recherche d’une nouvelle implantation de Paris, pour vaincre la pollution et la surpopulation. C’est géographiquement et scientifiquement loufoque, un régal de mélange de sérieux et de fantaisie. C’est enfin à la découverte d’une certaine Amérique, l’Amérique profonde, la ville de Des Moines, où ont grandi, enfin pas très loin, John Wayne et Jean Seberg que part Luc Moullet. Et qu’est-ce qu’il nous fait voir ? Une ville fantôme faite de pavillons analogues et de terrains abandonnés, où les inégalités abondent au sein d'un quotidien sans attrait, où les habitants vivent la journée à l’intérieur d’un mole géant, comme des bêtes, comme des zombies. On sent poindre derrière l’absurdité qui fait rire, le désespoir. Films présentés : 1) Le Ventre de l’Amérique / 1996 / 25’ : A la recherche de la ville la plus emblématique de la médiocrité américaine, Luc Moullet débarque à Des Moines, capitale de l’Iowa. 2) Les Havres / 1984 / 12’ : Le film s’attache à montrer les multiples facettes de la ville du Havre 3) Aerroporrr d’Orrrrly / 1990 / 6’ : Le Val de Marne proposa un jour à Luc Moullet de faire un documentaire sur un lieu du département. Il choisit de rencontrer des habitants qui évoquent les nuisances sonores provoquées par la proximité de l'aéroport. 4) Foix / 1994 / 13’ : Documentaire touristique sur la ville de Foix, « la ville la plus ringarde de France » 5) Imphy capitale de la France / 1995 / 25’ : En réponse à certains qui lui reprochent son anti-provincialisme, Luc Moullet décide de médire de Paris et de partir à la recherche d’une nouvelle capitale. 6) La Cabale des Oursins / 1990 / 17' : Et si les terrils du Nord de la France étaient considérés comme un centre d'attraction touristique, au même titre que le Grand Canyon du Colorado ou les Pyramides d'Égypte ? D’abord critique aux Cahiers du cinéma, dès 1956, où Luc Moulet se distingue autant par son érudition que par l’originalité de son approche des films, il devient ensuite, sans abandonner la critique, producteur et réalisateur d’une trentaine de courts métrages et de dix longs (Brigitte et Brigitte, Une Aventure de Billy the Kid, Anatomie d’un rapport, La Comédie du travail, Les Naufragés de la D 17….) , tous enthousiasmants, souvent désopilants, bizarres et drôles. Godard a écrit qu’il considère Luc Moullet comme un « Courteline revu par Brecht ». |
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17:00 | La vie en kit : une aventure architecturale – Elodie DEGAVRE – 18:15 (Belgique) |
Architecture à l'Ecran | |
Découvrez l’aventure architecturale de quatre pionniers belges construisant des espaces en autogestion depuis les années 70. Suivez leur parcours à Charleroi, Liège et Bruxelles et découvrez comment ils ont concrétisé leurs idéaux de logement participatif. Un film qui met en lumière la participation citoyenne, la cohésion sociale, la notion de communauté et questionne le futur de notre habitat. Elodie Degavre est architecte, enseignante, photographe, réalisatrice, et réside à Bruxelles. Depuis 2006, elle développe sa pratique photographique en chambre noire. Ses images capturent des morceaux de villes ou de territoires selon des cadrages serrés qui évoquent les rapports d'échelles, isolent les géométries singulières, cartographient les usages des surfaces habitées. La vie en kit est son premier documentaire. |
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18:30 | Au pays des pierres – Ulysse ROUSSELET – Antoine BASILE – 20:00 (France) |
Architecture à l'Ecran | |
Rencontre avec les réalisateurs et membres de l’Atelier Géminé, agence d’architecture et de production de documentaires Le Luberon, territoire de pierre sèche. L’atelier Géminé a choisi le Parc naturel régional (PNR) du Luberon : la découverte de la construction en pierre sèche. Quoi de mieux pour se renseigner sur cette technique constructive que cette merveilleuse réserve naturelle. Nous découvrons les différentes typologies de construction qui sont les « bories », les « restanques » ou les « calades ». Souvent assimilés à un patrimoine ordinaire, liés à une activité agricole, ces éléments de construction ont beaucoup à nous apprendre. L’Atelier Géminé est une agence d’architecture composée d’Antoine Basile et Ulysse Rousselet. Ils revendiquent une approche sensible privilégiant le “déjà-là”, pour prendre soin du patrimoine et des hommes. Leur travail est avant toute chose, une recherche des éléments sensibles qui gouvernent le projet. Site, contexte, savoir-faire et matériaux sont autant de contraintes qui leur permettent de faire émerger le projet. L’architecture ne vient pas du matériau, mais de sa disponibilité et de l’intelligence de sa mise en œuvre. Au travers de leurs films documentaires, ils considèrent le monde contemporain de la construction en questionnant les acteurs qui le pratiquent de manière critique. |
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