Mercredi 6 novembre 2024
- Festival
- • CAUE 75 (Paris)
- • CIN'HOCHE (Bagnolet)
- • CINE MASSY (Massy-Palaiseau)
- • CINEMA JACQUES PREVERT (Les Ulis)
- • CINÉMA LE BIJOU (Noisy-le-Grand)
- • CINÉMA RUTEBEUF (Clichy)
- • CINÉMA UTOPIA (Saint-Ouen-l'Aumône)
- • CINÉPAL' (Palaiseau)
- • CITÉ DE L'ARCHITECTURE (Paris 16) - Entrée Libre
- • ENSA BELLEVILLE (Paris 19) - Entrée Libre
- • ENSA LA VILLETTE (Paris 19) - Entrée Libre
- • ENSA MALAQUAIS (Paris 6) - Entrée Libre
- • ENSA VAL DE SEINE (Paris)
- • ENSA VERSAILLES (Versailles) - Entrée Libre
- • ESPACE GERMINAL (Fosses)
- • ESPACE MUNICIPAL JEAN VILAR (Arcueil)
- • L'ARLEQUIN (Paris 6ème)
- • L'ESCURIAL (Paris 13ème)
- • LE LUXY (Ivry-sur-Seine)
- • LE REFLET MEDICIS (Paris 5ème)
- • LE TRIANON (Sceaux)
- • LE VINCENNES
- • LEONARD:PARIS (Paris 12) - Entrée Libre
- • MAISON DE L’ARCHITECTURE (Paris 10) - Entrée Libre
- • MEDIATHÈQUE SIMONE DE BEAUVOIRE (Athis-Mons)
- • PAVILLON DE L'ARSENAL - Entrée libre
- • SALLE MUNICIPALE JEAN VILAR - Arcueil
- • THEÂTRE CINEMA JACQUES PRÉVERT (Aulnay-sous-Bois)
- • UGC Cyrano (Versailles)
- • UGC ROXANE (Versailles)
- • UNIV PARIS 8 - MAISON DES SCIENCES DE L'HOMME (St
- Ateliers "Le (mensonge) des trois petits cochons"
- Ciné-conférence "Hors-piste urbain"
- Masteclass Film en chantier “De porte à porte”
- Ciné-conférence "Imaginaires de la marche au cinéma Balade à travers Paris et le Grand Paris"
- Ciné-conférence "Imagin’AIRES de jeu"
- Ciné-conférence "Hong-Kong vu par l’artiste Pascal Gréco"
- Ciné-conférence "Une ville contre la Silicon Valley"
- Ciné-conférence "Mémoires de nos villes"
- Ciné-conférence "Ségrégation urbaine dans les séries de David Simon"
- Ciné-conférence "B-boys et B-girls au cinéma : revendiquer la ville"
- Ciné-rencontre "Vive le BTP!"
- Ateliers "Nos villes futures"
- Ciné-conférence "Dean Tavoularis : L’architecte du Nouvel Hollywood"
- Filmer [dans] l’architecture
- Mémoires audiovisuelles "Les Ulis"
- Mémoires audiovisuelles "Vincennes"
- Ciné-concert "Le petit Fugitif"
- Ciné-mix "Koyaanisqatsi"
- Séance spéciale "Des murs en images"
- Ciné-Gaming “Le château dans le ciel”
- Transfer Architecture Video Award (inédit)
- Ciné-concerts "Burlesque"
- TRANSFER Architecture Video Award (inédit)
- Ciné-Hommage à Paul Chemetov
- Ciné-conférence "Concevoir avec et pour le cinéma"
- Masterclass "Films en chantier", en partenariat avec la Revue D'A
- "Filmer l'Architecture": Koolhaas Houselife + films ENSA (inédit)
- Architecton (avant-première)
- Basilico - Maître des paysages urbains (inédit)
- Bigger than us
- Brutal Moods
- Ciné-conférence "United Colours of Béton"
- City of darkness
- Douce France
- E.1027 – Eileen Gray et la maison en bord de mer
- Fantastic Mister Fox
- Fotogenico (avant-première)
- Hamilton (inédit)
- HLM, Habitation légèrement modifiée
- Kent
- La terre des vertus (inédit)
- La vie en kit, une aventure architecturale
- Le chant de la terre (inédit)
- Le Rebelle
- Le système Victoria (avant-première)
- Les Feux sauvages (avant-première)
- Les insulaires
- Putty Hill
- Rehab (from Rehab)
- Se souvenir d’une ville (avant-première)
- Skin of glass (inédit)
- Soleil Vert
- Sollers Point
- Style Wars
- Tant que le soleil frappe
- The Neon People (avant-première)
- Toucher terre
- Toxicily
- Urbanistes
- … Et Pierre Jeanneret
09:30 | Style Wars – Tony SILVER – 11:00 – |
Focus Maison de banlieue JNA Focus ville dansée, ville tracée | MEDIATHÈQUE SIMONE DE BEAUVOIRE (Athis-Mons) |
Rencontre avec Karim Madani, auteur et spécialiste des cultures urbaines et Renaud Dehesdin, programmateur Style wars est LE film documentaire légendaire qui a su capter la naissance des cultures urbaines, du graffiti, du hip-hop et du breakdance dans les années 80 au coeur de New York. Les souterrains du métro étaient le support d’expression de l’art des plus grands graffeurs de l’époque (Seen, Dondi, Case 2, Skeme…) mais aussi le lieu d’une véritable guerre contre les autorités ! En s’intéressant au travail réalisé dans les souterrains, les rues des quartiers chics, les clubs et les aires de jeu, Style wars est devenu l’emblème de l’esprit, original et contagieux, de l’explosion du hip-hop et du graph. |
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10:00 | Ateliers "Nos villes futures" – 11:30 |
Jeune Public | CAUE 75 (Paris) |
À l’occasion de la quatrième édition du festival Close-Up, le CAUE de Paris animera dans ses locaux un atelier ciné-débat sur le sujet de la ville du futur à travers des films d’hier et d’aujourd’hui. Le mardi 5 et le mercredi 6 novembre 2024, des collégiens et lycéens embarqueront pour un voyage dans le temps entre utopies et dystopies urbaines. Cet atelier est une invitation pour les jeunes à se questionner sur leur environnement et son devenir par le biais du cinéma. Entre fiction et réalité, ils seront amenés à échanger et réagir autour d’extraits de films abordant des sujets liés à nos modes de vie urbains : le logement, les mobilités, la place de la nature, les technologies, les liens sociaux, la solidarité... Quand les rêves d’hier rencontrent la réalité d’aujourd’hui... Quand notre environnement actuel se heurte aux enjeux de demain. Comment imaginer la ville du futur ? |
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12:30 | La terre des vertus (inédit) – Vincent LAPIZE – 15:00 |
Imaginaires du Grand Paris Paysage | UNIV PARIS 8 - MAISON DES SCIENCES DE L'HOMME (St |
Entrée libre Rencontre avec Vincent Lapize, réalisateur Les Jardins ouvriers des Vertus à Aubervilliers sont une parenthèse de nature au milieu de la concentration urbaine. Depuis des années, des habitant.e.s y cultivent leurs potagers, tissent des liens, gardent contact avec le vivant. Cet îlot collectif est menacé par la construction d’un solarium et d’une piscine d’entraînement pour les JO 2024 et par le développement du Grand Paris. Face à la violence des tractopelles, les jardinièr.e.s en lutte inventent un laboratoire du commun, un havre de pensée, un territoire libéré́. Entre conte impressionniste et récit de lutte, La terre des Vertus pose un regard sur ce jardin-monde qui s’épanouit au cœur de la vie urbaine. |
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14:15 | Ciné-concert "Le petit Fugitif" – 16:00 |
Conférences / Masterclass / Séances spéciales Jeune Public | SALLE MUNICIPALE JEAN VILAR - Arcueil |
Ciné-concert par Nicolas Cante New York, début des années 50. Joey, sept ans, est confié à la garde de son grand frère Lennie par leur mère. Mais ce dernier avait prévu de passer le week-end avec ses amis. Irrité de devoir emmener son petit frère partout avec lui, il décide de lui jouer un tour en simulant un accident de carabine sur un terrain vague. Persuadé d'avoir causé la mort de son frère, Joey s'enfuit avec six dollars en poche à Coney Island, où il s’imagine pouvoir refaire sa vie... Il va passer une journée et une nuit d'errance au milieu de la foule et des attractions foraines. Nicolas Cante accompagnera les pérégrinations du jeune garçon au piano et à la voix, entre compositions et improvisations, réinventant intégralement la bande-son du film, et créant autant de surprises sonores que son fabuleux éclectisme musical le permet. Pianiste et musicien électronique, Nicolas est diplômé du Conservatoire jazz d’Aix-en-Provence, diplômé d’Etat en musiques actuelles amplifiées et travaille sur les claviers acoustiques et électroniques depuis de nombreuses années. Ses expérimentations musicales et artistiques l’emmènent dans les sphères du jazz, de la musique improvisée, de l'électro mais aussi de la danse et du cinéma. |
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15:30 | Ciné-conférence "Ségrégation urbaine dans les séries de David Simon" – 17:30 |
Focus U.S.A. Conférences / Masterclass / Séances spéciales | UNIV PARIS 8 - MAISON DES SCIENCES DE L'HOMME (St |
Entrée libre Par Marie-Hélène Bacqué, enseignante en études urbaines Les séries de David Simon développent une critique radicale d’une Amérique urbaine structurée par des inégalités sociales et raciales systémiques. Loin de la caricature, elles analysent avec finesse la façon dont la ville post fordiste se construit et se transforme à l’articulation de processus économiques de fond comme la désindustrialisation, de politiques publiques le plus souvent inefficaces, d’arrangements politiciens, de préjugés raciaux et aussi de mobilisations sociales. La ville ne représente pas seulement le cadre mais le sujet même de ces séries : Baltimore (The Wire) et la production et pérennisation du ghetto, New Orleans (Treme) et les inégalités urbaines et environnementales avant et après l’ouragan Katrina, Yonkers (Show me a Hero) et les politiques de déségrégation raciale. Entre documentaires et fictions, ces productions de David Simon revêtent une véritable portée analytique et politique pour appréhender les formes des villes étasuniennes. Marie-Hélène Bacqué est professeure émérite en études urbaines à l’Université Paris Nanterre. Ses travaux portent sur les quartiers populaires et leurs transformations en France et en Amérique du Nord et sur la démocratie urbaine. Elle a codirigé avec Amélie Flamand, Anne-Marie Paquer-Deyris et Julien Talpin The Wire, L’Amérique sur écoute, La Découverte 2014. |
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15:30 | Ciné-conférence "Mémoires de nos villes" – 17:00 |
Focus U.S.A. Conférences / Masterclass / Séances spéciales | UNIV PARIS 8 - MAISON DES SCIENCES DE L'HOMME (St |
Entrée libre Par Raphaël Nieuwjaer, critique de cinéma et enseignant Paupérisation d’un quartier de Baltimore dans The Corner, reconstruction de La Nouvelle-Orléans dans Treme, gentrification du centre de New York dans The Deuce : la plupart des séries de David Simon épousent de grands mouvements de transformations urbaines. Si la durée des récits permet d’en accompagner les différentes étapes, ces bouleversements s’éprouvent d’abord à l’échelle des habitants, qui en sont les témoins, les victimes ou les acteurs. Parfois avec, souvent contre les pouvoirs publics et/ou financiers, c’est à eux qu’il revient de faire vivre la mémoire et l’esprit des villes. De ce point de vue, les relations entre les vivants et les morts sont toujours capitales. Aucune cité, chez Simon, qui ne s’envisage sans son envers et son prolongement, le cimetière. Qu’est-ce qui passe entre les uns et les autres ? Qu’est-ce qui se rompt ou se perd ? C’est peut-être là que se loge le cœur de sa politique, puisque la réponse à ces questions engage la valeur de l’existence, le sens de la communauté et la forme des villes. Raphaël Nieuwjaer est critique de cinéma (Cahiers du Cinéma, Études, Images documentaires, AOC). Fondateur de la revue Débordements, il a participé à différents ouvrages collectifs et co-dirigé Richard Linklater, cinéaste du moment (Post-éditions, 2019). Il est par ailleurs chargé de cours en cinéma à l’université, et formateur et rédacteur de livrets dans le cadre de Lycéens au cinéma. |
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18:00 | Skin of glass (inédit) – Denise ZMEKHOL – 20:00 |
Architecture à l'Ecran | ENSA MALAQUAIS (Paris 6) - Entrée Libre |
Rencontre avec Philippe Rizzotti, architecte Skin of Glass suit le parcours de la réalisatrice après avoir découvert que l’œuvre la plus célèbre de son défunt père en tant qu’architecte, un gratte-ciel moderniste en verre situé au cœur de São Paulo et connu sous le nom de Pele de vidro (« Peau de verre »), est désormais occupé par des centaines de familles sans-abri. Le film mêle le personnel et le politique dans une méditation poétique sur le déplacement, l’inégalité et la perte. À la suite d’une tragédie choquante qui s’est déroulée pendant la production du film, Zmekhol entre en contact avec les habitants du Pele de vidro et se trouve confrontée aux conséquences humaines et intimes de l’explosion démographique et de la crise mondiale du logement. |
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18:30 | Ciné-conférence "Imaginaires de la marche au cinéma Balade à travers Paris et le Grand Paris" – 20:00 |
Imaginaires du Grand Paris Conférences / Masterclass / Séances spéciales | L'ARLEQUIN (Paris 6ème) |
Entrée libre Ciné-conférence de Corinne Maury et Antoine de Baecque Jugée anti-spectaculaire et dotée d’une faible valeur scénaristique, la marche est, pour un large pan du cinéma, un geste banal dont il faut limiter l’amplitude temporelle, au prétexte de son indigence narrative. Pour autant, de nombreux films ont fait de la marche un instrument de radiographie de l’urbanité parisienne où les marcheuses et marcheurs établissent des contacts avec le monde par les lignes qu’ils suivent, par les passages qu’ils empruntent, ou encore par les territoires qu’ils traversent. En flânant dans la modernité cinématographique avec Agnès Varda, Eric Rohmer, Jean-Luc Godard, Jacques Rivette, Jean Rouch, en déambulant dans la fiction contemporaine avec Leos Carax, Nicolas Klotz, Richard Linklater, Mikael Hers et Martin Jauvat, en cheminant également avec les réalisations documentaires de Till Roeskens et de Valérie Minetto & Cécile Vargaftig, ou Laurent Roth, nous interrogerons des marches cinématographiques qui offrent – sur le plan esthétique, poétique et politique – un déchiffrage des rues parisiennes. Antoine de Baecque est professeur d’histoire du cinéma à l’Ecole normale supérieure. Il tente de croiser ses études biographiques en archives (sur Truffaut, Godard, Rohmer, Chabrol, Melville, Karmitz, Rivette) avec un travail sur la marche, son histoire, ses chemins, ses randonneurs (La Traversée des Alpes, Gallimard, 2014, ou Histoire de la marche, Perrin, 2016, et Les Godillots. Pour une histoire marchée, Anamosa, 2019). Corinne Maury est maîtresse de conférences en esthétique du cinéma à l’Université de Toulouse – Jean Jaurès. Elle a publié Marcher au cinéma, lignes d’existences (De l’incidence éditeur 2024), Jeanne Dielman, 23 quai du commerce 1080 Bruxelles (Yellow Now, 2020), Du parti pris des lieux dans le cinéma contemporain (Hermann, 2018 & Edinburgh University Press, 2022), L’Attrait de la pluie (Yellow Now, 2013), Habiter le monde. Éloge du poétique dans le cinéma du réel (Yellow Now, 2011). Ses recherches portent principalement sur le cinéma contemporain (fiction et documentaire), sur l’espace au cinéma (lieu, paysage, territoire) sur les relations entre esthétique et politique. |
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20:30 | Toxicily – François-Xavier DESTORS – Alfonso PINTO – 22:30 |
Paysage | THEÂTRE CINEMA JACQUES PRÉVERT (Aulnay-sous-Bois) |
Rencontre avec François-Xavier Destors En Sicile, au Nord de Syracuse, l'un des plus grands complexes pétrochimiques d’Europe empoisonne depuis 70 ans l'environnement et les hommes. « Mieux vaut mourir d’un cancer que mourir de faim », entend-on sur la plage qui borde la raffinerie. Dans un contexte d’omerta et de résignation, le film donne la parole à ceux qui luttent et qui survivent au coeur d’un territoire sacrifié sur l’autel du progrès et de la mondialisation. |