Festival
- Festival
- • 7 BATIGNOLLES (Paris 17)
- • CIN'HOCHE (Bagnolet)
- • CINEMA JACQUES PREVERT (Aulnay-sous-Bois)
- • CINÉMA LE BIJOU (Noisy-le-Grand)
- • CINÉMA RUTEBEUF (Clichy)
- • CINÉMA UTOPIA (Saint-Ouen-l'Aumône)
- • CITÉ DE L'ARCHITECTURE (Paris 16) - Entrée Libre
- • ENPC (Champs-sur-Marne) - Entrée libre
- • ENSA PARIS-BELLEVILLE (Paris 19) - Entrée Libre
- • ENSA PARIS-EST (Marne-la-Vallée) - Entrée libre
- • ENSA PARIS-LA VILLETTE (Paris 19) - Entrée Libre
- • ENSA PARIS-MALAQUAIS (Paris 6) - Entrée libre
- • ENSA VERSAILLES (Versailles) - Entrée Libre
- • ESPACE MUNICIPAL JEAN VILAR (Arcueil)
- • LE LUXY (Ivry-sur-Seine)
- • LE TRIANON (Sceaux)
- • LEONARD:PARIS (Paris 12) - Entrée Libre
- • LES RECOLLETS - MAISON DE L’ARCHITECTURE (Paris 10
- • PAVILLON DE L'ARSENAL (Paris 4) - Entrée Libre
- • SALLE AGNÈS VARDA (Juvisy-sur-Orge)
- • UGC ROXANE (Versailles)
- Imaginaires du Grand Paris : Rencontre avec Martin Jauvat, Aurélien Bellanger et Renaud Esptein
- La Maison démontable / Atelier Les P'tits Archis
- Ciné-concert burlesque
- Ciné-conférence : Peurs bêtes sur la Ville
- L'urbanisme revu et corrigé par Luc Moulet
- Mémoires audiovisuelles / Cergy
- Ciné-conférence musicale : Villes fantasmées, ville déformées
- Ciné-conférence : Villes ré-imaginées + Pizza offerte
- La banlieue des enfants / Récréations
- La banlieue des enfants / Jouer
- La banlieue des enfants / Des enfants, des banlieues
- Réalité virtuelle
- Ciné-conférence : Le cinéma à même les sols
- 5 hectares (avant-première)
- A bout de souffle
- A Machine to Live In
- Aquarius
- Au pays des pierres
- Bâtiment 5 (avant-première)
- Brazil
- Composer les mondes : la pensée de Philippe Descola
- De terre et d'eau
- Douce France
- Exogène (avant-première)
- Fernand Pouillon : du point du jour à l'éclipse
- High Rise (séance SF et architecture brutaliste)
- Ici Brazza (avant-première)
- J'ai aimé vivre là
- L'Homme de Rio
- La Rivière (avant-première)
- La Transamazônica entre ciel et terre (séance ARTE en avant-première)
- La vie en kit : une aventure architecturale
- Le Doulos
- Le Roi et l'Oiseau
- Les Bruits de Recife
- Les Insulaires
- Mars Express (avant-première)
- Nos utopies communautaires
- Nous
- Perfect Days (avant-première)
- Peur sur la ville
- Portraits Fantômes (avant-première)
- Rêveuses de Villes
- Sky Dome 2123 (avant-première)
- Style Wars
- Tant que le soleil frappe
- … et Pierre Jeanneret.
Mardi 10 octobre 2023 | |||
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14:30 | … et Pierre Jeanneret. – Christian BARANI – 16:30 (France) |
Architecture à l'Ecran | CIN'HOCHE (Bagnolet) |
Rencontre avec Christian Barani. Émergeant du noir et du silence de l’oubli, des images et des textes reconstituent une mémoire. … et Pierre Jeanneret est un portrait. Celui d’un homme dont le destin fut une ville ; celui d’une ville qui est toujours celle d’un homme. Aujourd’hui, dans les rues de Chandigarh, parmi les habitants, une voix raconte Pierre Jeanneret, grand oublié de l’histoire de l’architecture. Elle revient sur une oeuvre empreinte de discrétion et de modestie. Une oeuvre surtout attentive à prendre soin, des lieux comme des gens. Christian Barani est né en 1959. Il construit une pratique qui associe le champ du documentaire à celui des arts visuels. Dans le processus de réalisation, il est question d’expérience engageant un corps/caméra marchant dans l’espace. Pour filmer, il se définit une règle du jeu qui compose avec le hasard et l’improvisation. Pas de scénario préalable ; la marche est utilisée comme une invitation à la rencontre. Tout se joue dans l’instant. Au terme de l’expérience, un matériau est récolté ; il prendra différentes formes en fonction du projet à venir, des lieux d’exposition : film, installation, performance… |
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16:30 | Composer les mondes : la pensée de Philippe Descola – Elisa LEVY – 17:45 (France) |
Paysages en mutation Architecture à l'Ecran | CIN'HOCHE (Bagnolet) |
Comment, nous les modernes, avons-nous fait pour rendre notre planète de moins en moins habitable et comment faire pour enrayer ce mouvement ? Philippe Descola a consacré sa vie d’anthropologue à éclairer ces questions. Le film l’emmène confronter ses idées à une expérience sociétale unique au monde, en France, à Notre-Dame-des-Landes. Là, sur et avec la terre sauvée du béton, en lieu et place d’un aéroport pharaonique, se déploie une nouvelle façon d’être au monde. Philippe Descola, après des contributions à l’ethnologie de l’Amazonie, fondées notamment sur des enquêtes parmi les Achuar. se consacre depuis plusieurs années à l’anthropologie comparative des rapports entre humains et non-humains et, plus récemment, à l’anthropologie des images. Professeur émérite au Collège de France et directeur d’études à l’EHESS, il est l’auteur d’ouvrages de références comme Les lances du crépuscule (1993), Par-delà nature et culture (2005), La Nature domestique (2019 [1986]), La Composition des mondes (2014), Ethnographies des mondes à venir (avec Alessandro Pignocchi, 2022). Médaille d’or du CNRS en 2012, Philippe Descola est membre de la British Academy et de l’American Academy of Arts and Sciences. Elisa Levy est réalisatrice. Elle étudie le cinéma à Paris 8 sous la direction de Jean-Louis Comolli et apprend son métier de réalisatrice en filmant la scène hip-hop parisienne des années 90. Elle collabore notamment avec Oxmo Puccino. Pendant vingt ans, elle tourne, monte et réalise différents formats pour le cinéma et la télévision. En 2015, elle entame un dialogue avec Philippe Descola. De leur collaboration naîtront deux films Composer Les Mondes (2021) et La Fausse Transparence du Réel, long métrage en cours d’écriture. Rencontre avec Elisa Lévy et Philippe Descola (Pavillon de l'Arsenal) Rencontre avec Damien Darcis (Luxy - Evry) |
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19:00 | Imaginaires du Grand Paris : Rencontre avec Martin Jauvat, Aurélien Bellanger et Renaud Esptein – 20:00 |
Imaginaires du Grand Paris Conférences / Masterclass / Séances spéciales Ouverture / Clôture | 7 BATIGNOLLES (Paris 17) |
Entrée libre Masterclass avec Martin Jauvat (réalisateur), Aurélien Bellanger (écrivain) et Renaud Epstein (sociologue). Animée par Aldo Bearzatto, directeur artistique du Festival Close-up et Renaud Charles de Enlarge your Paris.
Afin de poursuivre son exploration territoriale, Close-Up propose une rencontre singulière avec trois observateurs aux parcours différents : le cinéaste Martin Jauvat, l’écrivain Aurélien Bellanger et le sociologue, spécialiste des grands ensembles, Renaud Epstein. Cette rencontre sera ainsi l’occasion de découvrir comment ils perçoivent cette métropole en pleine construction, de définir la métamorphose de ses paysages et de voir comment ces mutations influencent le cinéma. Ainsi, comment l’art pourrait proposer « une richesse esthétique de la banlieue » ? Est-ce que le cinéma peut changer notre regard sur la ville ? Qu’est-ce qui donne envie d’explorer une ville ? |
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20:00 | Le Doulos – Jean-Pierre MELVILLE – 22:00 (France) |
Focus Bébel dans la ville | CINÉMA RUTEBEUF (Clichy) |
A sa sortie de prison, Maurice Faugel apprend le meurtre de sa femme et, consumé par le désespoir, tue le receleur chez qui il logeait avant de lui voler ses bijoux. Puis, il prépare un casse avec son complice Rémy et demande l'aide de Silien pour le matériel. Ce dernier, appelé le doulos, est craint par tous car on le prend pour un indicateur de la police. Jean-Pierre Mellville réalisateur, scénariste, producteur et acteur français (1917-1973). De son vrai nom Jean-Pierre Grumbach, il est l'auteur de treize longs métrages dont certains furent de beaux succès comme Léon Morin, prêtre, Le doulos, Le samouraï, Le cercle rouge. Maître du film policier et adepte du noir et blanc, le cinéaste dépeint un univers sombre et filme ses personnages avec un sens aigu du détail. Son style cinématographique a inspiré de nombreux réalisateurs français et internationaux. Il devient une figure admirée des jeunes critiques des Cahiers du Cinéma. Godard en fait même le parrain de la Nouvelle Vague en le faisant jouer dans A bout de souffle (1960). Présenté par Claudine Le Pallec Marand, universitaire et conférencière (séance de Clichy) |
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20:30 | Perfect Days (avant-première) – Wim WENDERS – 22:30 (Japon) |
Panorama Ouverture / Clôture Avant-première | 7 BATIGNOLLES (Paris 17) |
Film d'ouverture. Hirayama travaille à l’entretien des toilettes publiques de Tokyo et semble se satisfaire d’une vie simple. En dehors de sa routine quotidienne très structurée, il s’adonne à sa passion pour la musique et les livres. Il aime les arbres, et les prend en photo. Une série de rencontres inattendues révèlent peu à peu son passé. Une réflexion profondément émouvante et poétique sur la recherche de la beauté dans le monde quotidien qui nous entoure.
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Mercredi 11 octobre 2023 | |||
14:30 | Ciné-concert burlesque – 15:30 |
Jeune Public | LE TRIANON (Sceaux) |
Ces trois chefs-d’œuvre du cinéma burlesque seront proposés dans le cadre de ciné-concerts orchestrés par différents artistes musiciens : Jacques Cambra au piano à Noisy-le-Grand et Arcueil ; Frédéric Pérol aux claviers, basses électroniques et Julien Coulon à la guitare aux 7 Batignolles. Ces trois films feront également l’objet d’une séance animée par Cindy Portella, spécialiste du cinéma burlesque, à Sceaux.
La maison démontable de Buster Keaton et Edward F. Cline Un jeune couple se fait offrir une maison en kit. Il ne reste plus qu’à la monter. Ce serait facile si un rival n’avait pas inversé les numéros des caisses.
Le frigo déménageur de Buster Keaton et Edward F. Cline Se retrouvant à la suite d’un quiproquo à conduire une charrette de déménagement, Keaton va déclencher un petit cataclysme lors du défilé annuel de la police. Il s’ensuit une course-poursuite totalement délirante : ce sont des centaines de policiers qui lui courent après, créant des vagues humaines qui s’agitent en tous sens.
Vive la liberté de Leo MacCarey Évadés de prison, Laurel et Hardy tentent de trouver un endroit tranquille pour échanger leur pantalon. Ils finissent par se retrouver sur les poutrelles en haut d’un building en construction alors que l’un des deux a un crabe dans son pantalon. |
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18:00 | A bout de souffle – Jean-Luc GODARD – 19:30 (France) |
Focus Bébel dans la ville | CIN'HOCHE (Bagnolet) |
INTERDIT AUX MOINS DE 12 ANS Marseille, un mardi matin. Michel Poiccard vole une voiture de l’U.S. Army et prend la route nationale en direction de Paris. Énervé par une 2CV qui n’ose pas dépasser un camion, Michel double en plein virage et se fait prendre en chasse par un motard. Paniqué, il abat le policier d’un coup de revolver et s’enfuit. Le lendemain, en arrivant à Paris, Michel retrouve une jeune étudiante américaine, Patricia, avec laquelle il a une liaison amoureuse libre. Elle veut devenir journaliste et, pour pouvoir financer ses études à la Sorbonne, vend le New York Herald Tribune sur les Champs-Élysées... Jean-Luc Godard, réalisateur franco-suisse (1930-2022), est aussi producteur, écrivain critique de cinéma et théoricien du cinéma. Il est l’auteur d’une centaine de films en près de 60 ans de carrière. Son premier long métrage, A bout de souffle, devient un des films fondateurs de la Nouvelle Vague. Quelques-uns de ces films sont entrés au Panthéon du cinéma comme Le Petit Soldat, Le Mépris, Pierrot le Fou, Deux ou trois choses que je sais d'elle … Il recevra en 2018 une Palme d’Or à Cannes pour l’ensemble de son œuvre. Séance présentée par Laurent Delmas, journaliste, critique de cinéma et auteur de plusieurs ouvrages sur le septième art. Il produit et anime avec Christine Masson tous les samedis l'émission “On aura tout vu" sur France Inter. |
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18:15 | Rêveuses de Villes – Joseph HILLEL – tout public – 19:35 (Canada) |
Architecture à l'Ecran | ENSA PARIS-MALAQUAIS (Paris 6) - Entrée libre |
Rêveuses de Villes est un film sur l’environnement urbain en mutation qui met en avant quatre femmes architectes pionnières qui travaillent, observent et réfléchissent aux transformations qui façonnent les villes d'aujourd'hui et de demain depuis plus de 70 ans. célébrées, elles ne sont pas le seul objectif de ce long métrage documentaire. City Dreamers s'inspire avant tout de ce qui a uni ces quatre femmes tout au long de leur carrière: le «rêve» d'une ville fondamentalement humaine et inclusive.
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19:00 | Composer les mondes : la pensée de Philippe Descola – Elisa LEVY – 21:30 (France) |
Paysages en mutation Architecture à l'Ecran | PAVILLON DE L'ARSENAL (Paris 4) - Entrée Libre |
Comment, nous les modernes, avons-nous fait pour rendre notre planète de moins en moins habitable et comment faire pour enrayer ce mouvement ? Philippe Descola a consacré sa vie d’anthropologue à éclairer ces questions. Le film l’emmène confronter ses idées à une expérience sociétale unique au monde, en France, à Notre-Dame-des-Landes. Là, sur et avec la terre sauvée du béton, en lieu et place d’un aéroport pharaonique, se déploie une nouvelle façon d’être au monde. Philippe Descola, après des contributions à l’ethnologie de l’Amazonie, fondées notamment sur des enquêtes parmi les Achuar. se consacre depuis plusieurs années à l’anthropologie comparative des rapports entre humains et non-humains et, plus récemment, à l’anthropologie des images. Professeur émérite au Collège de France et directeur d’études à l’EHESS, il est l’auteur d’ouvrages de références comme Les lances du crépuscule (1993), Par-delà nature et culture (2005), La Nature domestique (2019 [1986]), La Composition des mondes (2014), Ethnographies des mondes à venir (avec Alessandro Pignocchi, 2022). Médaille d’or du CNRS en 2012, Philippe Descola est membre de la British Academy et de l’American Academy of Arts and Sciences. Elisa Levy est réalisatrice. Elle étudie le cinéma à Paris 8 sous la direction de Jean-Louis Comolli et apprend son métier de réalisatrice en filmant la scène hip-hop parisienne des années 90. Elle collabore notamment avec Oxmo Puccino. Pendant vingt ans, elle tourne, monte et réalise différents formats pour le cinéma et la télévision. En 2015, elle entame un dialogue avec Philippe Descola. De leur collaboration naîtront deux films Composer Les Mondes (2021) et La Fausse Transparence du Réel, long métrage en cours d’écriture. Rencontre avec Elisa Lévy et Philippe Descola (Pavillon de l'Arsenal) Rencontre avec Damien Darcis (Luxy - Evry) |
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20:00 | A bout de souffle – Jean-Luc GODARD – 22:30 (France) |
Focus Bébel dans la ville | 7 BATIGNOLLES (Paris 17) |
INTERDIT AUX MOINS DE 12 ANS Marseille, un mardi matin. Michel Poiccard vole une voiture de l’U.S. Army et prend la route nationale en direction de Paris. Énervé par une 2CV qui n’ose pas dépasser un camion, Michel double en plein virage et se fait prendre en chasse par un motard. Paniqué, il abat le policier d’un coup de revolver et s’enfuit. Le lendemain, en arrivant à Paris, Michel retrouve une jeune étudiante américaine, Patricia, avec laquelle il a une liaison amoureuse libre. Elle veut devenir journaliste et, pour pouvoir financer ses études à la Sorbonne, vend le New York Herald Tribune sur les Champs-Élysées... Jean-Luc Godard, réalisateur franco-suisse (1930-2022), est aussi producteur, écrivain critique de cinéma et théoricien du cinéma. Il est l’auteur d’une centaine de films en près de 60 ans de carrière. Son premier long métrage, A bout de souffle, devient un des films fondateurs de la Nouvelle Vague. Quelques-uns de ces films sont entrés au Panthéon du cinéma comme Le Petit Soldat, Le Mépris, Pierrot le Fou, Deux ou trois choses que je sais d'elle … Il recevra en 2018 une Palme d’Or à Cannes pour l’ensemble de son œuvre. Séance présentée par Laurent Delmas, journaliste, critique de cinéma et auteur de plusieurs ouvrages sur le septième art. Il produit et anime avec Christine Masson tous les samedis l'émission “On aura tout vu" sur France Inter. |
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20:00 | La Rivière (avant-première) – Dominique MARCHAIS – 22:30 (France) |
Panorama Paysages en mutation Avant-première | ESPACE MUNICIPAL JEAN VILAR (Arcueil) |
Entre Pyrénées et Atlantique coulent des rivières puissantes qu’on appelle les gaves. Les champs de maïs les assoiffent, les barrages bloquent la circulation du saumon. L’activité humaine bouleverse le cycle de l’eau et la biodiversité de la rivière. Des hommes et des femmes tendent leur regard curieux et amoureux vers ce monde fascinant fait de beauté et de désastre. Dominique Marchais étudie la philosophie et devient critique de cinéma pour Les Inrockuptibles. Pensionnaire cinéaste à la Villa Médicis en 2003, il inaugure avec son premier court une réflexion sur le paysage, un travail documentaire qui se précise à partir de 2009 avec ses longs métrages sur les mondes ruraux aujourd’hui (Le temps des grâces, la Ligne de partage des eaux, Nul homme n’est une ile). Il enquête sur le tort fait aux territoires, aux paysages, sur la catastrophe écologique en cours. Ces films donnent aussi la parole et rendent justice à tous ceux qui s’efforcent de mieux voir et comprendre le monde, de le réparer, de changer les usages politiques. Rencontres avec Dominique Marchais. |
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20:00 | La banlieue des enfants / Des enfants, des banlieues – 22:00 |
Imaginaires du Grand Paris | SALLE AGNÈS VARDA (Juvisy-sur-Orge) |
Les enfants et les adolescents sont-ils les grands oubliés de l’architecture et de l’urbanisme ? Si la Déclaration des droits de l’enfant reconnaît que les enfants et adolescents sont des citoyens à part entière, force est de constater que ces droits sont pourtant bafoués, dans un espace urbain souvent orienté autour des besoins des adultes. L’enfant est un indicateur de la fabrique de la ville, pour toutes et tous. Le festival Close-Up s’est associé cette année à la Maison de Banlieue et de l’Architecture, à l’occasion de l’exposition annuelle qu’elle organise, La banlieue des enfants, du 16 septembre au 16 décembre à Athis-Mons. Au programme, trois séances, ouvertes en première partie par un dialogue entre Jean-Yves de Lépinay, enseignant-chercheur, documentaliste et programmateur indépendant, et un invité, sur trois thèmes : « Des enfants, des banlieues », « Récréations », « Jouer ».
La banlieue des enfants : Des enfants, des banlieues Des extraits de films seront commentés par Jean-Yves de Lépinay, enseignant, documentaliste et programmateur indépendant et l’architecte, paysagiste et enseignante-chercheuse dans le champ « Ville et territoire » à l’Énsa de Grenoble, Laure Ribeiro. Le débat sera suivi de la projection de quatre courts métrages : 1. ... Enfants des courants d’air Édouard Luntz (1959 • 26’) 2. Pascal, 2e étage au fond de la cour Philippe Bonnin et Bertrand Desormeaux (1978 • 26’) 3. Les châteaux du bonheur Albert Mourlan (1936 • extraits) 4. La grande pitié de la banlieue Anonyme (1931 • extraits) Retour historique pour cette thématique : ces quatre courts métrages rares évoquent la façon dont sont pensées les relations des enfants avec l’espace urbain, aussi bien dans les années trente 30 que dans les années 70. |
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20:30 | A Machine to Live In – Meredith ZIELKE – Yoni GOLDSTEIN – 22:00 (États-Unis d’Amérique) |
Architecture à l'Ecran | ENPC (Champs-sur-Marne) - Entrée libre |
Il était une fois un astéroïde oblong gravitant entre Mars et Jupiter, découvert par un astronome français à la fin du XIXe siècle, baptisé Brasilia. Il était une fois une terre de latérite rouge d’où une cité idéale portant le même nom fut extraite en mille jours, sous la supervision d’Oscar Niemeyer entre 1956 et 1960, et dont l’architecture épurée privilégie les triangles aux sommets opposés, pour capter les énergies tellurique et cosmique. La capitale brési-lienne est une utopie « cosmo-futuriste » devenue réalité, qui a attiré une floraison de cultes (maçonniques, spirites...), inspiré des écrivains tels que Clarice Lispector – pour qui elle représentait « le coeur de [ses] rêves » –, où se parle l’Esperanto inventé par Ludwik Zamenhof, comme si cette ville abstraite, surgie de nulle part, se prenait pour la nouvelle Babel de l’humanité. Tissé de textes, d’archives, de rencontres, A Machine to Live In constitue un film-essai ambitieux dans lequel Yoni Goldstein et Meredith Zielke inventent une fascinante cosmologie documentaire sur la genèse et les futurs possibles de cette ville absolument unique au monde. (Emmanuel Chicon - Visions du Réel) |
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Jeudi 12 octobre 2023 | |||
09:00 | Réalité virtuelle – 20:00 |
Architecture à l'Ecran | LES RECOLLETS - MAISON DE L’ARCHITECTURE (Paris 10 |
Archi VR, La villa Savoye : Le Corbusier et Pierre Jeanneret de Gordon Documentaire / France / 2023 / 15’ / Unframed Collection & Lucid Realities Avril 1930 : Émilie Savoye, conduisant elle-même sa voiture, quitte la capitale pour rejoindre sa maison de campagne, nouvellement construite. Alors qu’elle approche de Poissy, elle se remémore les deux années écoulées depuis sa rencontre avec cet architecte si sûr de lui : Charles-Édouard Jeanneret. Ponctuée des souvenirs de Madame Savoye, de la correspondance qu’elle échangea avec son architecte ainsi que des écrits de l’un des plus grands théoriciens de l’architecture du xxe siècle, cette expérience en réalité virtuelle nous replonge dans l’histoire de la création de la villa Savoye, l’un des bâtiments les plus célèbres de Le Corbusier. Archi VR est une série d’expériences documentaires interactives en réalité virtuelle, livrant les visions des plus grands architectes modernes et contemporains. Outre l’examen des contraintes auxquelles chaque architecte a été confronté, elle met en lumière ses choix esthétiques en termes d’harmonie avec le cadre géographique, d’innovations technologiques ou de théories mises en pratique.
Kinshasa now de Marc-Henri Wajnberg Documentaire / France / 2020 / 21’ / Wajnbrosse Productions & Lucid Realities Mika, 14 ans, est chassé de chez lui et se retrouve dans les rues de Kinshasa. Alors que l’histoire se déroule, des choix sont proposés. Vous décidez de la suite du film. Le film en réalité virtuelle Kinshasa Now est une expérience où le spectateur est plongé, grâce à un casque VR 360°, au milieu des rues de Kinshasa tout en découvrant le quotidien d’un enfant de la rue. Le film est tourné dans un décor réel, avec de vrais comédiens. Avec quarante possibilités de scénarios différents, la version interactive permet une immersion complète en renforçant le sentiment de proximité avec les enfants. Le spectateur est actif pendant toute la durée du film et se retrouve confronté aux conséquences de ses décisions. Les spectateurs s’immergent alors dans une trajectoire de vie différente de la leur, vivant une expérience humaine profonde afin de briser les stéréotypes et favoriser la compréhension de l’autre. L’expérience existe aussi en version linéaire. |
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09:30 | La Maison démontable / Atelier Les P'tits Archis – 12:00 |
Jeune Public | LES RECOLLETS - MAISON DE L’ARCHITECTURE (Paris 10 |
Atelier - séance conçu et animé par Les P'tits Archis. Un jeune couple se fait offrir une maison en kit. Il ne reste plus qu’à la monter. Ce serait facile si un rival n’avait pas inversé les numéros des caisses. Plongez dans l'univers enchanteur du cinéma en rejoignant notre atelier inspiré du film La Maison démontable de Buster Keaton ! Relevez le défi de créer votre propre maison personnalisée en utilisant une planche d'éléments de construction uniques. À la manière des héros excentriques de Keaton, vous assemblerez ces pièces de manière innovante et audacieuse, défiant les lois de la gravité et de la logique. Guidés par notre équipe d'experts, vous explorerez des possibilités architecturales inédites, en puisant inspiration des maîtres tels que Gehry, pour créer des structures étonnantes et uniques. Rejoignez-nous pour une expérience ludique et créative qui éveillera l'architecte en herbe qui sommeille en vous ! L'Atelier des P'tits archis, avec plus de 15 ans d'expérience, se distingue par sa capacité à concevoir et matérialiser des ateliers novateurs. Ces ateliers visent à éveiller chez les jeunes une appréciation profonde de la culture architecturale, en les invitant à créer des maquettes détaillées ou à participer à des explorations urbaines enrichissantes. |
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10:00 | Style Wars – Tony SILVER – 12:00 (États-Unis d’Amérique) |
Jeune Public | LES RECOLLETS - MAISON DE L’ARCHITECTURE (Paris 10 |
Style wars est LE film documentaire légendaire qui a su capter la naissance des cultures urbaines, du graffiti, du hip-hop et du breakdance dans les années 80 au cœur de New York. Les souterrains du métro étaient le support d’expression de l’art des plus grands graffeurs de l'époque (Seen, Dondi, Case 2, Skeme…) mais aussi le lieu d’une véritable guerre contre les autorités ! En s'intéressant au travail réalisé dans les souterrains, les rues des quartiers chics, les clubs et les aires de jeu, Style wars est devenu l'emblème de l'esprit, original et contagieux, de l'explosion du hip-hop et du graph. Séance présentée par Renaud Dehesdin, programmateur et comédien |
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14:30 | Les Insulaires – Maxime FAURE – Adam W PUGLIESE – 15:30 (France) |
Architecture à l'Ecran | LES RECOLLETS - MAISON DE L’ARCHITECTURE (Paris 10 |
Au bord d’une rivière, entre une forêt et une montagne au sommet enneigé, les tours d’un quartier émergent dans la brume : Les Îles. Ses habitants semblent y vivre depuis toujours. Pourtant, il faudra bientôt quitter les lieux. Là, à quelques kilomètres de la Suisse voisine, les 257 familles de ce grand ensemble se préparent au déménagement. Les grues s’activent annonçant une démolition imminente. Ici prochainement : une majorité de résidences privées. Alors comment mettre 10, 20, 45 ans de vie en carton ? Et pour aller où ? Maxime Faure est auteur-réalisateur de films documentaires. Après des études de cinéma à Rennes puis Montréal, il réalise plusieurs courts-métrages dont Intranquilles, lauréat du « Prix France Culture / Infracourts » puis Ainsi soient-elles en 2020, son premier long-métrage. En 2021, il co-réalise les Insulaires avec l’architecte Adam W. Pugliese. Adam W. Pugliese est architecte et artiste, diplômé de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes. Développant des affinités surréalistes, déconstructivistes et dada, Adam W. Pugliese développe dans sa pratique artistique une démarche vidéographique et écrite, spatiale et philosophique. |
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14:30 | La Rivière (avant-première) – Dominique MARCHAIS – 16:30 (France) |
Panorama Paysages en mutation Avant-première | UGC ROXANE (Versailles) |
Entre Pyrénées et Atlantique coulent des rivières puissantes qu’on appelle les gaves. Les champs de maïs les assoiffent, les barrages bloquent la circulation du saumon. L’activité humaine bouleverse le cycle de l’eau et la biodiversité de la rivière. Des hommes et des femmes tendent leur regard curieux et amoureux vers ce monde fascinant fait de beauté et de désastre. Dominique Marchais étudie la philosophie et devient critique de cinéma pour Les Inrockuptibles. Pensionnaire cinéaste à la Villa Médicis en 2003, il inaugure avec son premier court une réflexion sur le paysage, un travail documentaire qui se précise à partir de 2009 avec ses longs métrages sur les mondes ruraux aujourd’hui (Le temps des grâces, la Ligne de partage des eaux, Nul homme n’est une ile). Il enquête sur le tort fait aux territoires, aux paysages, sur la catastrophe écologique en cours. Ces films donnent aussi la parole et rendent justice à tous ceux qui s’efforcent de mieux voir et comprendre le monde, de le réparer, de changer les usages politiques. Rencontres avec Dominique Marchais. |
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18:00 | L'Homme de Rio – Philippe DE BROCA – 20:00 (France) |
Focus Bébel dans la ville | CIN'HOCHE (Bagnolet) |
Adrien Dufourquet, un jeune soldat en permission, assiste, impuissant, à l'enlèvement de sa fiancée Agnès Villermosa par deux inconnus. Parallèlement, une statuette brésilienne d'une valeur inestimable est volée au musée de l'Homme. Sans réfléchir une seconde, Adrien se lance à la poursuite des ravisseurs de sa bien-aimée en montant clandestinement à bord d'un avion à destination de Rio de Janeiro… Un must dans la comédie d'aventures française, avec un Jean-Paul Belmondo magistral. Philippe de Broca, réalisateur français (1933 - 2004) est l'auteur de 30 longs métrages dont certains furent d’immenses succès comme L'Homme de Rio, Le Magnifique ou Le Bossu. Son œuvre englobe des films à grand spectacle, historiques, sentimentaux et la comédie où le héros désinvolte est prêt à toutes les aventures pour fuir le quotidien moderne. Il a tourné à six reprises avec Jean-Paul Belmondo, avec qui son nom est couramment associé. Séance présentée par Joachim Lepastier, enseignant en école d'architecture et critique de cinéma (Les cahiers du cinéma) |
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19:00 | Ciné-conférence musicale : Villes fantasmées, ville déformées – 20:30 |
Conférences / Masterclass / Séances spéciales | LES RECOLLETS - MAISON DE L’ARCHITECTURE (Paris 10 |
Conférence musicale de Thierry Jousse et Jean-Yves Leloup. Historiquement, le cinéma a d’abord appréhendé la ville comme un objet réaliste, presque documentaire. Mais, très vite, la ville est également devenue, pour les cinéastes, un objet de fantasme et de rêverie qui les ont notamment poussé à construire et filmer des cités imaginaires, utopiques ou cauchemardesques ou, tout du moins, à déformer la vision de villes réelles. C’est cette dimension fantasmagorique que cette conférence musicale mettra en évidence. À travers un choix d’extraits, puisés dans toutes les périodes de l’histoire du cinéma, mélangeant films célèbres (Metropolis, Blade Runner, Alphaville, 2046…) et productions moins connues (Paris qui dort, Invasion, La Dixième victime, Le Survivant, A Scanner Darkly…), la puissance fantasmatique de la ville au cinéma sera mise en lumière et révélée. Science-fiction, fantastique mais aussi inquiétante étrangeté ou villes réinventées seront convoqués dans un continuum de fragments qui aura pour but de faire percevoir aux spectateurs et spectatrices l’évolution de la représentation des villes par la vision d’un cinéaste. Le critique, cinéaste et homme de radio Thierry Jousse sera le narrateur de cette plongée cinématographique et urbaine illustrée de nombreuses séquences, que l’artiste sonore et DJ Jean-Yves Leloup (Quiet Voices, RadioMentale) mettra en scène musicalement, entre composition musicale, remix et collage sonore. |
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20:00 | Sky Dome 2123 (avant-première) – Tibor BANOCZKI – Sarolta SZABO – 22:00 (Hongrie) |
Panorama Avant-première | 7 BATIGNOLLES (Paris 17) |
2123. Dans un futur où la sécheresse a ravagé la Terre, l’humanité est contrainte de sacrifier une partie de la population pour transformer les hommes en arbres. La société est régie par des règles impitoyables. Le jour où Max voit sa femme condamnée prématurément par le système, il décide de prendre les plus grands risques pour changer son destin. |
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20:00 | Brazil – Terry GILLIAM – 23:00 (États-Unis d’Amérique) |
Architecture à l'Ecran | CINÉMA LE BIJOU (Noisy-le-Grand) |
Sam Lowry, fonctionnaire modèle d'une mégapole étrange, à la fois d'hier, beaucoup d'aujourd'hui et tout à fait de demain, a des problèmes avec sa maman et avec l'Etat, tout puissant. Pour couronner le tout, des songes bizarres l'entraînent chaque nuit sur les ailes d'Icare, à la recherche d'une jeune femme blonde, évanescente, inaccessible. Chaque fois qu'il est sur le point de l'atteindre, leurs trajectoires se séparent et le songe s'interrompt cruellement. Terry Gilliam est un metteur en scène né en 1940. Diplômé en sciences politiques, il débute sa carrière en tant qu’illustrateur. En 1969, il crée avec Terry Jones, Michael Palin, Eric Idle, John Cleese et Graham Chapman le célèbre groupe des Monty Python, dont il est le seul membre américain. Ils réalisent ensemble Sacré Graal (1975) ou Le Sens de la vie (Grand Prix spécial du jury au Festival de Cannes en 1983). Suivent de nombreux films comme Jabberwocky, Brazil, Les Aventure du Baron de Munchausen, The Fisher King, Twelve Monkeys (l’Armée des douze singes) ou L’homme qui tua Don Quichotte, son dernier film (2018). Séance présentée par Antoine Desrues, programmateur et critique de cinéma (So Film, Ecrans large…) |
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Vendredi 13 octobre 2023 | |||
09:00 | Nous – Alice DIOP – 11:15 (France) |
Imaginaires du Grand Paris | CIN'HOCHE (Bagnolet) |
Une ligne, le RER B, traversée du nord vers le sud. Un voyage à l'intérieur de ces lieux indistincts qu'on appelle la banlieue. Des rencontres : une femme de ménage à Roissy, un ferrailleur au Bourget, une infirmière à Drancy, un écrivain à Gif-sur-Yvette, le suiveur d'une chasse à courre en vallée de Chevreuse et la cinéaste qui revisite le lieu de son enfance. Chacun est la pièce d'un ensemble qui compose un tout. Un possible « nous ». Prix du meilleur documentaire - Berlinale 2021 Alice Diop porte un regard neuf, tant sociologique que cinématographique, sur le quartier de son enfance à Aulnay-sous-bois. Son cinéma s'intéresse à ceux que l'on ne voit pas, en vue de combattre les idées reçues. Elle a notamment réalisé Clichy pour l'exemple (2005), La Mort de Danton (2011), La Permanence (2016), Vers la tendresse (2016) – César 2017 du Meilleur court métrage. « Au lendemain de la marche du 11 janvier 2015 qui avait réuni deux millions de personnes, suite aux attentats de Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher, le journal Libération, exalté, titrait : "Nous sommes un peuple". Moi qui m’étais curieusement sentie seule dans cette foule, je me suis demandé quel était donc ce "peuple" dont le journal parlait ? Je crois que le désir de ce film part de cette question formulée dans ces circonstances funestes : qu’est-ce que ce "nous" ? » |
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09:30 | Le Roi et l'Oiseau – Paul GRIMAULT – 11:00 (France) |
Jeune Public | CINÉMA UTOPIA (Saint-Ouen-l'Aumône) |
Le Roi Charles V et Trois font Huit et Huit font Seize règne en tyran sur le royaume de Takicardie. Seul un Oiseau, enjoué et bavard, qui a construit son nid en haut du gigantesque palais, tout près des appartements secrets de Sa Majesté, ose le narguer. Le Roi est amoureux d’une charmante et modeste Bergère qu’il veut épouser sous la contrainte. Mais celle-ci aime un petit ramoneur. Tous deux s’enfuient pour échapper au Roi… Paul Grimaud, dessinateur et décorateur (1905-1994). Il participe au Groupe Octobre, troupe de théâtre d’agit-prop et à des tournage de petits films impertinents. Il joue de petits rôles au cinéma, comme dans L’Atalante de Jean Vigo. Il se lance, avec Jacques Prévert, dans un projet de long-métrage, La Bergère et le Ramoneur, inspiré d’un conte d’Andersen. Au terme de nombreux déboires qui durent plusieurs dizaines d’années, la version définitive du film sort en 1980 sous le titre Le Roi et l’Oiseau. L’œuvre est dédiée à Jacques Prévert, disparu trois ans plus tôt, et reçut le Prix Louis-Delluc. « Imagine ta ville verticale » : En amont de la projection du film, le CAUE du Val d’Oise animera un atelier maquette auprès des écoles élémentaires de l’agglomération de Cergy-Pontoise. Par petit groupe, les enfants auront une demi-journée pour imaginer et construire en maquette une ville verticale où habitats, loisirs, équipements, commerces et espaces verts s’entremêleraient pour former une ville rêvée. Les maquettes seront exposées dans le hall du cinéma Utopia du 13 au 15 octobre 2023. |
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14:00 | Douce France – Geoffrey COUANON – 15:45 (France) |
Architecture à l'Ecran | CINÉMA UTOPIA (Saint-Ouen-l'Aumône) |
Amina, Sami et Jennyfer sont lycéens en banlieue parisienne, dans le 93. A l’initiative de 3 de leurs professeurs, ils se lancent dans une enquête inattendue sur un gigantesque projet de parc de loisirs qui implique de bétonner les terres agricoles proches de chez eux. Mais peut-on avoir le pouvoir d’agir sur un territoire quand on a 17 ans ? Drôles et intrépides, ces néo-citoyens nous emmènent à la rencontre d’habitants de leur quartier, de promoteurs immobiliers, d’agriculteurs et même d’élus de l’Assemblée Nationale. Une quête réjouissante qui bouscule les idées reçues et ravive notre lien à la terre ! |
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14:30 | De terre et d'eau – Antoine BASILE – Ulysse ROUSSELET – 16:00 (Maroc) |
Architecture à l'Ecran | ENSA PARIS-LA VILLETTE (Paris 19) - Entrée Libre |
Dans certaines vallées du Haut Atlas, le savoir-faire traditionnel de la construction en pisé est encore vivant et les agriculteurs travaillent aux chantiers estivaux. Ce documentaire est une quête au Maroc, qui explore l’usage contemporain de la terre crue dans la construction, à travers des rencontres avec des spécialistes, et la contemplation d’un patrimoine pluriel. L’histoire se déroule dans un territoire riche, où la terre et l’eau s’unissent pour donner vie à l’architecture. Ce documentaire retrace le voyage de trois jeunes architectes partis à la rencontre du patrimoine en terre crue marocain, ce qu’ils trouveront là-bas changera la vision de leur métier. Atelier Géminé est une agence d'architecture composée de Antoine Basile et Ulysse Rousselet. Nous revendiquons une approche sensible qui privilégie le “déjà-là”, pour prendre soin du patrimoine et du vivant. Notre travail est avant toute chose, une recherche des éléments sensibles qui gouvernent le projet. Au travers d’une démarche documentaire, nous considérons le monde contemporain de la construction en questionnant les acteurs qui le pratiquent de manière critique. Le médium vidéo est pour nous un outil de recherche qui permet de rester en éveil et d'éprouver nos pratiques constructives, tant sur le sujet de l’usage des matériaux locaux, que sur celui des savoir-faire traditionnels et de l’engagement pour les territoires de projet. |
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18:00 | A bout de souffle – Jean-Luc GODARD – 19:30 (France) |
Focus Bébel dans la ville | CIN'HOCHE (Bagnolet) |
INTERDIT AUX MOINS DE 12 ANS Marseille, un mardi matin. Michel Poiccard vole une voiture de l’U.S. Army et prend la route nationale en direction de Paris. Énervé par une 2CV qui n’ose pas dépasser un camion, Michel double en plein virage et se fait prendre en chasse par un motard. Paniqué, il abat le policier d’un coup de revolver et s’enfuit. Le lendemain, en arrivant à Paris, Michel retrouve une jeune étudiante américaine, Patricia, avec laquelle il a une liaison amoureuse libre. Elle veut devenir journaliste et, pour pouvoir financer ses études à la Sorbonne, vend le New York Herald Tribune sur les Champs-Élysées... Jean-Luc Godard, réalisateur franco-suisse (1930-2022), est aussi producteur, écrivain critique de cinéma et théoricien du cinéma. Il est l’auteur d’une centaine de films en près de 60 ans de carrière. Son premier long métrage, A bout de souffle, devient un des films fondateurs de la Nouvelle Vague. Quelques-uns de ces films sont entrés au Panthéon du cinéma comme Le Petit Soldat, Le Mépris, Pierrot le Fou, Deux ou trois choses que je sais d'elle … Il recevra en 2018 une Palme d’Or à Cannes pour l’ensemble de son œuvre. Séance présentée par Laurent Delmas, journaliste, critique de cinéma et auteur de plusieurs ouvrages sur le septième art. Il produit et anime avec Christine Masson tous les samedis l'émission “On aura tout vu" sur France Inter. |
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18:30 | J'ai aimé vivre là – Régis SAUDER – 20:00 (France) |
Architecture à l'Ecran | ENSA PARIS-BELLEVILLE (Paris 19) - Entrée Libre |
Dans la ville nouvelle beaucoup de gens arrivent d’ailleurs, se mélangent, trouvent une place. Leurs histoires se croisent et s’incarnent ici à Cergy, où Annie Ernaux a écrit l’essentiel de son œuvre nourrie de l’observation des autres et de son histoire intime. |
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19:00 | Ciné-conférence : Peurs bêtes sur la Ville – 20:00 |
Conférences / Masterclass / Séances spéciales | PAVILLON DE L'ARSENAL (Paris 4) - Entrée Libre |
Ciné-conférence de Nicolas Gilsoul.
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20:00 | Bâtiment 5 (avant-première) – Ladj LY – 22:00 (France) |
Panorama Imaginaires du Grand Paris Avant-première | 7 BATIGNOLLES (Paris 17) |
Haby, jeune femme très impliquée dans la vie de sa commune, découvre le nouveau plan de réaménagement du quartier dans lequel elle a grandi. Mené en catimini par Pierre Forges, un jeune pédiatre propulsé maire, il prévoit la démolition de l'immeuble où Haby a grandi. Avec les siens, elle se lance dans un bras de fer contre la municipalité et ses grandes ambitions pour empêcher la destruction du bâtiment 5. Ladj Ly est réalisateur, acteur et producteur. Il intègre au milieu des années 90 le collectif Kourtrajmé, fondé par ses amis d'enfance Romain Gavras et Kim Chapiron. En 2005, il se distingue surtout en tant que documentariste notamment lors des émeutes des banlieues, posant sa caméra dans son quartier natal de Montfermeil (365 jours à Clichy Monfermeil). Ladj Ly impressionne avec son court métrage intitulé Les Misérables, qui suit le parcours difficile d'un membre de la Brigade Anti-Criminalité de Montfermeil. Cette œuvre choc sera adaptée sur grand écran. Le film Les Misérables sera lauréat du Prix du Jury à Cannes. |
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20:00 | Composer les mondes : la pensée de Philippe Descola – Elisa LEVY – 22:00 (France) |
Paysages en mutation Architecture à l'Ecran | LE LUXY (Ivry-sur-Seine) |
Comment, nous les modernes, avons-nous fait pour rendre notre planète de moins en moins habitable et comment faire pour enrayer ce mouvement ? Philippe Descola a consacré sa vie d’anthropologue à éclairer ces questions. Le film l’emmène confronter ses idées à une expérience sociétale unique au monde, en France, à Notre-Dame-des-Landes. Là, sur et avec la terre sauvée du béton, en lieu et place d’un aéroport pharaonique, se déploie une nouvelle façon d’être au monde. Philippe Descola, après des contributions à l’ethnologie de l’Amazonie, fondées notamment sur des enquêtes parmi les Achuar. se consacre depuis plusieurs années à l’anthropologie comparative des rapports entre humains et non-humains et, plus récemment, à l’anthropologie des images. Professeur émérite au Collège de France et directeur d’études à l’EHESS, il est l’auteur d’ouvrages de références comme Les lances du crépuscule (1993), Par-delà nature et culture (2005), La Nature domestique (2019 [1986]), La Composition des mondes (2014), Ethnographies des mondes à venir (avec Alessandro Pignocchi, 2022). Médaille d’or du CNRS en 2012, Philippe Descola est membre de la British Academy et de l’American Academy of Arts and Sciences. Elisa Levy est réalisatrice. Elle étudie le cinéma à Paris 8 sous la direction de Jean-Louis Comolli et apprend son métier de réalisatrice en filmant la scène hip-hop parisienne des années 90. Elle collabore notamment avec Oxmo Puccino. Pendant vingt ans, elle tourne, monte et réalise différents formats pour le cinéma et la télévision. En 2015, elle entame un dialogue avec Philippe Descola. De leur collaboration naîtront deux films Composer Les Mondes (2021) et La Fausse Transparence du Réel, long métrage en cours d’écriture. Rencontre avec Elisa Lévy et Philippe Descola (Pavillon de l'Arsenal) Rencontre avec Damien Darcis (Luxy - Evry) |
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20:30 | Mémoires audiovisuelles / Cergy – 22:30 |
Imaginaires du Grand Paris | CINÉMA UTOPIA (Saint-Ouen-l'Aumône) |
Entrée libre Ces dernières années nous voyons naître peu à peu, sous nos yeux, non pas une nouvelle ville, mais une nouvelle idée de cette ville. Paris, pourtant, est l’une des villes qui a déjà engendré les imaginaires parmi les plus riches du monde. Avec l’idée du « Grand Paris », ce n’est pas seulement la ville qui se transforme : c’est une nouvelle histoire qu’il faut se réapproprier, c’est une nouvelle identité qui se construit, nourrie de l’histoire et de la vie des 7 millions d’habitants de 130 communes (outre Paris). Mais au-delà, c’est bien encore en Région parisienne, dans sa diversité, que nous vivons. L’identité et l’imaginaire, se construisent avec la mémoire. D’où l’importance de la faire renaître, grâce aux nombreuses images cinématographiques et audiovisuelles dont nous avons la chance de disposer depuis plus de 120 ans : films amateurs, actualités cinématographiques, films d’entreprise ou de communication publique... Le festival Close-Up propose d’entrouvrir cette fabuleuse malle aux trésors, en présentant une sélection d’images tournées tout au long du XXe siècle, soigneusement réunies, conservées, documentées par des professionnels des archives audiovisuelles. Le regard rétrospectif permis par ces documents souvent rares nous permettra de mettre en perspective les problématiques contemporaines de la ville. Avec le soutien de la Mémoire filmique d’île-de-France, de l’INA, et de GPArchives.
Séance préparée par Jean-Yves de Lépinay en collaboration avec le CAUE de l’Essonne. Avant les années 70, Cergy est un petit village rural du Vexin français. Tout change avec la création de la « ville nouvelle ». Forte de son patrimoine médiéval, c’est d’abord Pontoise qui semble attirer l’attention des caméras. Puis rapidement c’est Cergy qui prend de relais : comment s’est passée cette incroyable transformation ? |
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Samedi 14 octobre 2023 | |||
14:00 | Douce France – Geoffrey COUANON – 16:00 (France) |
Architecture à l'Ecran | ENSA PARIS-EST (Marne-la-Vallée) - Entrée libre |
Amina, Sami et Jennyfer sont lycéens en banlieue parisienne, dans le 93. A l’initiative de 3 de leurs professeurs, ils se lancent dans une enquête inattendue sur un gigantesque projet de parc de loisirs qui implique de bétonner les terres agricoles proches de chez eux. Mais peut-on avoir le pouvoir d’agir sur un territoire quand on a 17 ans ? Drôles et intrépides, ces néo-citoyens nous emmènent à la rencontre d’habitants de leur quartier, de promoteurs immobiliers, d’agriculteurs et même d’élus de l’Assemblée Nationale. Une quête réjouissante qui bouscule les idées reçues et ravive notre lien à la terre ! |
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14:15 | Aquarius – Kleber MENDONÇA FILHO – 16:45 (France) |
Focus Kleber Mendonça Filho | 7 BATIGNOLLES (Paris 17) |
Clara, la soixantaine, ancienne critique musicale, est née dans un milieu bourgeois de Recife, au Brésil. Elle vit dans un immeuble singulier, l'Aquarius construit dans les années 40, sur la très huppée Avenida Boa Viagem qui longe l’océan. Un important promoteur a racheté tous les appartements mais elle, se refuse à vendre le sien. Elle va rentrer en guerre froide avec la société immobilière qui la harcèle. Très perturbée par cette tension, elle repense à sa vie, son passé, ceux qu’elle aime. Kleber Mendonça Filho est réalisateur, scénariste, producteur, acteur. Né à Recife au Brésil, Kleber Mendonça Filho devient programmateur et critique de cinéma tout en réalisant des courts métrages qui sont primés. Les Bruits de Recife, son premier long métrage, est dévoilé en avant-première au Festival international du Film de Rotterdam (2012) et représente le Brésil aux Oscars. Le New York Times le classe alors parmi les dix meilleurs films de l’année. Son deuxième long métrage Aquarius, avec Sonia Braga, est en Compétition au 69e Festival de Cannes (2016), avant d’être nommé aux César et aux Independent Spirit Awards. En 2019, Bacurau, qu'il coréalise avec Juliano Dornelles, est en Compétition à Cannes et remporte le Prix du Jury. Kleber Mendonça Filho est également programmateur de films pour l’Instituto Moreira Salles à Rio de Janeiro et São Paulo, ainsi que directeur artistique du Janela Internacional de Cinema do Recife. Il a été membre du jury de la compétition du festival de Cannes en 2021. |
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15:00 | 5 hectares (avant-première) – Emilie DELEUZE – 16:45 (France) |
Panorama Paysages en mutation Avant-première | UGC ROXANE (Versailles) |
Rencontre avec Emilie Deleuze Qu’est-ce qui conduit un homme établi à mettre en péril son confort, sa carrière et son couple ? La passion, d’autant plus brûlante qu’elle est tardive, pour cinq hectares de terre limousine. Mais la terre se mérite, surtout quand on vient de la ville. Voilà Franck précipité dans la quête du Graal. Il lui faut un tracteur. Emilie Deleuze réalise son premier court-métrage, ”Un Homme faible”, en 1984. Elle suit ensuite des études à la Fémis, dans le département réalisation. Elle se fait remarquer en 1994 en réalisant pour la télévision ”L’ Incruste”, avec Claire Keim et Benoît Magimel. En 1999 sort son premier long-métrage, ”Peau neuve”, avec Samuel Le Bihan, et Marcial Di Fonzo Bo, présenté au Festival de Cannes dans la section Un certain Regard, où il obtient le prix Fipresci de la critique internationale. Son deuxième film ”Mister V” est sélectionné au Festival de Locarno en 2003. Suivront deux téléfilms pour Arte, ”A deux, c’est plus facile” et ”Tout est permis” puis la comédie ”Jamais contente” (2016), qui obtient une mention spéciale au Festival de Berlin. |
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16:00 | … et Pierre Jeanneret. – Christian BARANI – 18:15 (France) |
Architecture à l'Ecran | CITÉ DE L'ARCHITECTURE (Paris 16) - Entrée Libre |
Rencontre avec Christian Barani. Émergeant du noir et du silence de l’oubli, des images et des textes reconstituent une mémoire. … et Pierre Jeanneret est un portrait. Celui d’un homme dont le destin fut une ville ; celui d’une ville qui est toujours celle d’un homme. Aujourd’hui, dans les rues de Chandigarh, parmi les habitants, une voix raconte Pierre Jeanneret, grand oublié de l’histoire de l’architecture. Elle revient sur une oeuvre empreinte de discrétion et de modestie. Une oeuvre surtout attentive à prendre soin, des lieux comme des gens. Christian Barani est né en 1959. Il construit une pratique qui associe le champ du documentaire à celui des arts visuels. Dans le processus de réalisation, il est question d’expérience engageant un corps/caméra marchant dans l’espace. Pour filmer, il se définit une règle du jeu qui compose avec le hasard et l’improvisation. Pas de scénario préalable ; la marche est utilisée comme une invitation à la rencontre. Tout se joue dans l’instant. Au terme de l’expérience, un matériau est récolté ; il prendra différentes formes en fonction du projet à venir, des lieux d’exposition : film, installation, performance… |
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16:00 | La banlieue des enfants / Récréations – 18:00 |
Imaginaires du Grand Paris | SALLE AGNÈS VARDA (Juvisy-sur-Orge) |
Les enfants et les adolescents sont-ils les grands oubliés de l’architecture et de l’urbanisme ? Si la Déclaration des droits de l’enfant reconnaît que les enfants et adolescents sont des citoyens à part entière, force est de constater que ces droits sont pourtant bafoués, dans un espace urbain souvent orienté autour des besoins des adultes. L’enfant est un indicateur de la fabrique de la ville, pour toutes et tous. Le festival Close-Up s’est associé cette année à la Maison de Banlieue et de l’Architecture, à l’occasion de l’exposition annuelle qu’elle organise, La banlieue des enfants, du 16 septembre au 16 décembre à Athis-Mons. Au programme, trois séances, ouvertes en première partie par un dialogue entre Jean-Yves de Lépinay, enseignant-chercheur, documentaliste et programmateur indépendant, et un invité, sur trois thèmes : « Des enfants, des banlieues », « Récréations », « Jouer ».
La banlieue des enfants : Récréations Projection de deux films suivie d’un débat animé par Jean-Yves de Lépinay et Cécile Besnard, architecte au Conseil d’architecture d’urbanisme et de l’environnement (CAUE) de l’Essonne. 1. Espace 2. Récréations La cinéaste Claire Simon pose en 1995 sa caméra dans la cour d’une école maternelle : comme l’écrit la cinéaste, « Lorsque “Les Enfants” vont dans “La Cour”, ils découvrent, éprouvent la “force de sentiments ou la servitude humaine”, on appelle cela “La Récréation”. » En complément, la réjouissante révolte d’une fillette, dans Espace d’Eléonor Gilbert. |
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17:00 | L'Homme de Rio – Philippe DE BROCA – 19:00 (France) |
Focus Bébel dans la ville | 7 BATIGNOLLES (Paris 17) |
Adrien Dufourquet, un jeune soldat en permission, assiste, impuissant, à l'enlèvement de sa fiancée Agnès Villermosa par deux inconnus. Parallèlement, une statuette brésilienne d'une valeur inestimable est volée au musée de l'Homme. Sans réfléchir une seconde, Adrien se lance à la poursuite des ravisseurs de sa bien-aimée en montant clandestinement à bord d'un avion à destination de Rio de Janeiro… Un must dans la comédie d'aventures française, avec un Jean-Paul Belmondo magistral. Philippe de Broca, réalisateur français (1933 - 2004) est l'auteur de 30 longs métrages dont certains furent d’immenses succès comme L'Homme de Rio, Le Magnifique ou Le Bossu. Son œuvre englobe des films à grand spectacle, historiques, sentimentaux et la comédie où le héros désinvolte est prêt à toutes les aventures pour fuir le quotidien moderne. Il a tourné à six reprises avec Jean-Paul Belmondo, avec qui son nom est couramment associé. Séance présentée par Joachim Lepastier, enseignant en école d'architecture et critique de cinéma (Les cahiers du cinéma) |
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18:00 | L'Homme de Rio – Philippe DE BROCA – 20:00 (France) |
Focus Bébel dans la ville | UGC ROXANE (Versailles) |
Adrien Dufourquet, un jeune soldat en permission, assiste, impuissant, à l'enlèvement de sa fiancée Agnès Villermosa par deux inconnus. Parallèlement, une statuette brésilienne d'une valeur inestimable est volée au musée de l'Homme. Sans réfléchir une seconde, Adrien se lance à la poursuite des ravisseurs de sa bien-aimée en montant clandestinement à bord d'un avion à destination de Rio de Janeiro… Un must dans la comédie d'aventures française, avec un Jean-Paul Belmondo magistral. Philippe de Broca, réalisateur français (1933 - 2004) est l'auteur de 30 longs métrages dont certains furent d’immenses succès comme L'Homme de Rio, Le Magnifique ou Le Bossu. Son œuvre englobe des films à grand spectacle, historiques, sentimentaux et la comédie où le héros désinvolte est prêt à toutes les aventures pour fuir le quotidien moderne. Il a tourné à six reprises avec Jean-Paul Belmondo, avec qui son nom est couramment associé. Séance présentée par Joachim Lepastier, enseignant en école d'architecture et critique de cinéma (Les cahiers du cinéma) |
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18:30 | La Transamazônica entre ciel et terre (séance ARTE en avant-première) – Sylvestre CAMPE – Albert KNECHTEL – 20:00 (France) |
Paysages en mutation | CITÉ DE L'ARCHITECTURE (Paris 16) - Entrée Libre |
En présence du producteur Arnaud Hitzer. La route Transamazonica est une cicatrice de 4 300 kms au cœur de la forêt brésilienne d’où sortent des millions de tonnes de matières premières destinées à l'exportation. A bord de son paramoteur, le réalisateur franco-brésilien Sylvestre Campe nous raconte ce véritable far-west amazonien depuis les airs, et dresse le portrait socio-environnemental du Brésil profond à travers les témoignages qu’il recueille le long de la route. |
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20:00 | 5 hectares (avant-première) – Emilie DELEUZE – 22:00 (France) |
Panorama Paysages en mutation Avant-première | 7 BATIGNOLLES (Paris 17) |
Rencontre avec Emilie Deleuze Qu’est-ce qui conduit un homme établi à mettre en péril son confort, sa carrière et son couple ? La passion, d’autant plus brûlante qu’elle est tardive, pour cinq hectares de terre limousine. Mais la terre se mérite, surtout quand on vient de la ville. Voilà Franck précipité dans la quête du Graal. Il lui faut un tracteur. Emilie Deleuze réalise son premier court-métrage, ”Un Homme faible”, en 1984. Elle suit ensuite des études à la Fémis, dans le département réalisation. Elle se fait remarquer en 1994 en réalisant pour la télévision ”L’ Incruste”, avec Claire Keim et Benoît Magimel. En 1999 sort son premier long-métrage, ”Peau neuve”, avec Samuel Le Bihan, et Marcial Di Fonzo Bo, présenté au Festival de Cannes dans la section Un certain Regard, où il obtient le prix Fipresci de la critique internationale. Son deuxième film ”Mister V” est sélectionné au Festival de Locarno en 2003. Suivront deux téléfilms pour Arte, ”A deux, c’est plus facile” et ”Tout est permis” puis la comédie ”Jamais contente” (2016), qui obtient une mention spéciale au Festival de Berlin. |
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20:30 | Portraits Fantômes (avant-première) – Kleber MENDONÇA FILHO – 22:00 (Brésil) |
Panorama Focus Kleber Mendonça Filho | CITÉ DE L'ARCHITECTURE (Paris 16) - Entrée Libre |
En présence de Kleber Mendonça Filho et de Joachim Lepastier, enseignant et critique de cinéma (Cahier du cinéma, …) Portraits fantômes est un voyage multidimensionnel dans la ville de Recife, capitale brésilienne de Pernambuco, à travers le temps, le cinéma, le son, l’architecture et l’urbanisme. Cette visite impressionniste qui associe l’archive, la fiction, l’extrait de film, les souvenirs personnels est à la fois une cartographie de la ville et un hommage à la salle de cinéma qui tout au long du XXème siècle a été ce lieu de convivialité, réceptacle des rêves, des espoirs et des émotions. Dans cette déambulation ludique, les individus se confondent avec les personnages, les lieux avec les décors, les paroles avec les dialogues. Kleber Mendonça Filho est réalisateur, scénariste, producteur, acteur. Né à Recife au Brésil, Kleber Mendonça Filho devient programmateur et critique de cinéma tout en réalisant des courts métrages qui sont primés. Les Bruits de Recife, son premier long métrage, est dévoilé en avant-première au Festival international du Film de Rotterdam (2012) et représente le Brésil aux Oscars. Le New York Times le classe alors parmi les dix meilleurs films de l’année. Son deuxième long métrage Aquarius, avec Sonia Braga, est en Compétition au 69e Festival de Cannes (2016), avant d’être nommé aux César et aux Independent Spirit Awards. En 2019, Bacurau, qu'il coréalise avec Juliano Dornelles, est en Compétition à Cannes et remporte le Prix du Jury. Kleber Mendonça Filho est également programmateur de films pour l’Instituto Moreira Salles à Rio de Janeiro et São Paulo, ainsi que directeur artistique du Janela Internacional de Cinema do Recife. Il a été membre du jury de la compétition du festival de Cannes en 2021. |
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20:30 | High Rise (séance SF et architecture brutaliste) – Ben WHEATLEY – 23:00 |
Architecture à l'Ecran | CINEMA JACQUES PREVERT (Aulnay-sous-Bois) |
1975. Le Dr Robert Laing, en quête d’anonymat, emménage près de Londres dans un nouvel appartement d’une tour à peine achevée; mais il va vite découvrir que ses voisins, obsédés par une étrange rivalité, n’ont pas l’intention de le laisser en paix… Bientôt, il se prend à leur jeu. Séance présentée par Nicolas Moulin, photographe, vidéaste, sculpteur qui ne connait pas d’exclusive dans son travail artistique à mi-chemin entre réel et science-fiction. |
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Dimanche 15 octobre 2023 | |||
10:30 | Ciné-concert burlesque – 11:30 |
Jeune Public | 7 BATIGNOLLES (Paris 17) |
Entrée libre Ces trois chefs-d’œuvre du cinéma burlesque seront proposés dans le cadre de ciné-concerts orchestrés par différents artistes musiciens : Jacques Cambra au piano à Noisy-le-Grand et Arcueil ; Frédéric Pérol aux claviers, basses électroniques et Julien Coulon à la guitare aux 7 Batignolles. Ces trois films feront également l’objet d’une séance animée par Cindy Portella, spécialiste du cinéma burlesque, à Sceaux.
La maison démontable de Buster Keaton et Edward F. Cline Un jeune couple se fait offrir une maison en kit. Il ne reste plus qu’à la monter. Ce serait facile si un rival n’avait pas inversé les numéros des caisses.
Le frigo déménageur de Buster Keaton et Edward F. Cline Se retrouvant à la suite d’un quiproquo à conduire une charrette de déménagement, Keaton va déclencher un petit cataclysme lors du défilé annuel de la police. Il s’ensuit une course-poursuite totalement délirante : ce sont des centaines de policiers qui lui courent après, créant des vagues humaines qui s’agitent en tous sens.
Vive la liberté de Leo MacCarey Évadés de prison, Laurel et Hardy tentent de trouver un endroit tranquille pour échanger leur pantalon. Ils finissent par se retrouver sur les poutrelles en haut d’un building en construction alors que l’un des deux a un crabe dans son pantalon. |
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10:30 | Ciné-concert burlesque – 12:30 |
Jeune Public | CINÉMA LE BIJOU (Noisy-le-Grand) |
Ces trois chefs-d’œuvre du cinéma burlesque seront proposés dans le cadre de ciné-concerts orchestrés par différents artistes musiciens : Jacques Cambra au piano à Noisy-le-Grand et Arcueil ; Frédéric Pérol aux claviers, basses électroniques et Julien Coulon à la guitare aux 7 Batignolles. Ces trois films feront également l’objet d’une séance animée par Cindy Portella, spécialiste du cinéma burlesque, à Sceaux.
La maison démontable de Buster Keaton et Edward F. Cline Un jeune couple se fait offrir une maison en kit. Il ne reste plus qu’à la monter. Ce serait facile si un rival n’avait pas inversé les numéros des caisses.
Le frigo déménageur de Buster Keaton et Edward F. Cline Se retrouvant à la suite d’un quiproquo à conduire une charrette de déménagement, Keaton va déclencher un petit cataclysme lors du défilé annuel de la police. Il s’ensuit une course-poursuite totalement délirante : ce sont des centaines de policiers qui lui courent après, créant des vagues humaines qui s’agitent en tous sens.
Vive la liberté de Leo MacCarey Évadés de prison, Laurel et Hardy tentent de trouver un endroit tranquille pour échanger leur pantalon. Ils finissent par se retrouver sur les poutrelles en haut d’un building en construction alors que l’un des deux a un crabe dans son pantalon. |
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14:15 | Les Bruits de Recife – Kleber MENDONÇA FILHO – 16:30 (Brésil) |
Focus Kleber Mendonça Filho | 7 BATIGNOLLES (Paris 17) |
La vie dans un quartier de classe moyenne de la zone sud de Recife est perturbée par l’arrivée d’une société de sécurité privée. La présence de ces hommes est source de tranquillité pour certains et de tension pour d’autres, dans une communauté qui semble avoir beaucoup à craindre. Une chronique brésilienne, une réflexion sur l’histoire, la violence et le bruit. Kleber Mendonça Filho est réalisateur, scénariste, producteur, acteur. Né à Recife au Brésil, Kleber Mendonça Filho devient programmateur et critique de cinéma tout en réalisant des courts métrages qui sont primés. Les Bruits de Recife, son premier long métrage, est dévoilé en avant-première au Festival international du Film de Rotterdam (2012) et représente le Brésil aux Oscars. Le New York Times le classe alors parmi les dix meilleurs films de l’année. Son deuxième long métrage Aquarius, avec Sonia Braga, est en Compétition au 69e Festival de Cannes (2016), avant d’être nommé aux César et aux Independent Spirit Awards. En 2019, Bacurau, qu'il coréalise avec Juliano Dornelles, est en Compétition à Cannes et remporte le Prix du Jury. Kleber Mendonça Filho est également programmateur de films pour l’Instituto Moreira Salles à Rio de Janeiro et São Paulo, ainsi que directeur artistique du Janela Internacional de Cinema do Recife. Il a été membre du jury de la compétition du festival de Cannes en 2021. |
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14:30 | L'urbanisme revu et corrigé par Luc Moulet – 16:30 |
Conférences / Masterclass / Séances spéciales | CITÉ DE L'ARCHITECTURE (Paris 16) - Entrée Libre |
Alors qu’il a déjà tourné plusieurs longs métrages, en avril 1980, Jean Collet propose à Luc Moullet de tourner un court métrage. Il hésite. Le retour à ce format était mal perçu dans la profession. Les dictionnaires de cinéma mentionnent rarement les courts dans la carrière d’un cinéaste. Mais, après avoir vu d’autres cinéastes y revenir (Vecchiali, Varda, les Straub) et après réflexion, il considère que les nouvelles d’un écrivain sont parfois meilleures que ses romans, il accepte donc. Il va en tourner près de trente jusqu’en 2014. Dont six qui concernent directement notre thématique. Luc Moullet a toujours aimé la géographie, dès l’enfance il savait lire et dessiner des cartes. Il n’aime pas beaucoup Les Havres auquel il reproche de manquer d’humour. Il est vrai mais le ton, à la fois ironique et implacable, est donné. Du Havre reconstruit par Perret, et qu’on réduit à sa seule architecture en béton armé avec ses rues à l ‘américaine, exclusivement parallèles ou perpendiculaires, il nous en montre toutes les facettes, toutes les incongruités. Avec Aerroporrr d’Orrrrly, il détourne une commande en exposant le quotidien insupportable des habitants condamnés à supporter les nuisances sonores des avions. En 1990, il découvre les anciens terrils du Nord de la France mais pas seulement. Il dénonce, en les escaladant, leur abandon avec tendresse et humour, et rêve de les voir devenir des nouveaux lieux d’attraction à l’égal des Pyramides ou du Grand Canyon. Certains l’ont pris au premier degré mais pourquoi pas ? Quelques années plus tard, il revient à Foix, la ville la plus ringarde de France selon sa femme, et invente un vrai-faux documentaire touristique qui dit (sur le ton convaincu du commentateur ce n’est pas cette fois la voix de Luc Moullet) le contraire de ce qu’on voit, une architecture désuète et aberrante, des incohérences urbanistiques à la pelle. C’est d’une cruauté désopilante. Après ce massacre, pour se racheter, Moullet imagine un couple partant à la recherche d’une nouvelle implantation de Paris, pour vaincre la pollution et la surpopulation. C’est géographiquement et scientifiquement loufoque, un régal de mélange de sérieux et de fantaisie. C’est enfin à la découverte d’une certaine Amérique, l’Amérique profonde, la ville de Des Moines, où ont grandi, enfin pas très loin, John Wayne et Jean Seberg que part Luc Moullet. Et qu’est-ce qu’il nous fait voir ? Une ville fantôme faite de pavillons analogues et de terrains abandonnés, où les inégalités abondent au sein d'un quotidien sans attrait, où les habitants vivent la journée à l’intérieur d’un mole géant, comme des bêtes, comme des zombies. On sent poindre derrière l’absurdité qui fait rire, le désespoir. Films présentés : 1) Le Ventre de l’Amérique / 1996 / 25’ : A la recherche de la ville la plus emblématique de la médiocrité américaine, Luc Moullet débarque à Des Moines, capitale de l’Iowa. 2) Les Havres / 1984 / 12’ : Le film s’attache à montrer les multiples facettes de la ville du Havre 3) Aerroporrr d’Orrrrly / 1990 / 6’ : Le Val de Marne proposa un jour à Luc Moullet de faire un documentaire sur un lieu du département. Il choisit de rencontrer des habitants qui évoquent les nuisances sonores provoquées par la proximité de l'aéroport. 4) Foix / 1994 / 13’ : Documentaire touristique sur la ville de Foix, « la ville la plus ringarde de France » 5) Imphy capitale de la France / 1995 / 25’ : En réponse à certains qui lui reprochent son anti-provincialisme, Luc Moullet décide de médire de Paris et de partir à la recherche d’une nouvelle capitale. 6) La Cabale des Oursins / 1990 / 17' : Et si les terrils du Nord de la France étaient considérés comme un centre d'attraction touristique, au même titre que le Grand Canyon du Colorado ou les Pyramides d'Égypte ? D’abord critique aux Cahiers du cinéma, dès 1956, où Luc Moulet se distingue autant par son érudition que par l’originalité de son approche des films, il devient ensuite, sans abandonner la critique, producteur et réalisateur d’une trentaine de courts métrages et de dix longs (Brigitte et Brigitte, Une Aventure de Billy the Kid, Anatomie d’un rapport, La Comédie du travail, Les Naufragés de la D 17….) , tous enthousiasmants, souvent désopilants, bizarres et drôles. Godard a écrit qu’il considère Luc Moullet comme un « Courteline revu par Brecht ». |
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15:00 | Ciné-concert burlesque – 16:00 |
Jeune Public | ESPACE MUNICIPAL JEAN VILAR (Arcueil) |
Ces trois chefs-d’œuvre du cinéma burlesque seront proposés dans le cadre de ciné-concerts orchestrés par différents artistes musiciens : Jacques Cambra au piano à Noisy-le-Grand et Arcueil ; Frédéric Pérol aux claviers, basses électroniques et Julien Coulon à la guitare aux 7 Batignolles. Ces trois films feront également l’objet d’une séance animée par Cindy Portella, spécialiste du cinéma burlesque, à Sceaux.
La maison démontable de Buster Keaton et Edward F. Cline Un jeune couple se fait offrir une maison en kit. Il ne reste plus qu’à la monter. Ce serait facile si un rival n’avait pas inversé les numéros des caisses.
Le frigo déménageur de Buster Keaton et Edward F. Cline Se retrouvant à la suite d’un quiproquo à conduire une charrette de déménagement, Keaton va déclencher un petit cataclysme lors du défilé annuel de la police. Il s’ensuit une course-poursuite totalement délirante : ce sont des centaines de policiers qui lui courent après, créant des vagues humaines qui s’agitent en tous sens.
Vive la liberté de Leo MacCarey Évadés de prison, Laurel et Hardy tentent de trouver un endroit tranquille pour échanger leur pantalon. Ils finissent par se retrouver sur les poutrelles en haut d’un building en construction alors que l’un des deux a un crabe dans son pantalon. |
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15:00 | Tant que le soleil frappe – Philippe PETIT – 16:30 (France) |
Architecture à l'Ecran | CINEMA JACQUES PREVERT (Aulnay-sous-Bois) |
Max ne rêve pas de faire des murs végétaux pour des hôtels cinq étoiles. Paysagiste tenace, engagé mais acculé, il se bat pour créer un jardin sauvage, sans clôture, en plein centre-ville d'une métropole : une zone végétale ouverte à tous. Après des années de refus, son projet arrive en finale d’un concours d’architecture. Pour Max, c’est la dernière chance d’offrir de l’oxygène aux habitants qui suffoquent dans un enfer urbain, sous le soleil qui frappe. Rencontre avec Philippe Petit. Séance en partenariat avec la Maison de l’Environnement d’Aulnay-sous-bois. |
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17:00 | Le Doulos – Jean-Pierre MELVILLE – 19:00 (France) |
Focus Bébel dans la ville | 7 BATIGNOLLES (Paris 17) |
A sa sortie de prison, Maurice Faugel apprend le meurtre de sa femme et, consumé par le désespoir, tue le receleur chez qui il logeait avant de lui voler ses bijoux. Puis, il prépare un casse avec son complice Rémy et demande l'aide de Silien pour le matériel. Ce dernier, appelé le doulos, est craint par tous car on le prend pour un indicateur de la police. Jean-Pierre Mellville réalisateur, scénariste, producteur et acteur français (1917-1973). De son vrai nom Jean-Pierre Grumbach, il est l'auteur de treize longs métrages dont certains furent de beaux succès comme Léon Morin, prêtre, Le doulos, Le samouraï, Le cercle rouge. Maître du film policier et adepte du noir et blanc, le cinéaste dépeint un univers sombre et filme ses personnages avec un sens aigu du détail. Son style cinématographique a inspiré de nombreux réalisateurs français et internationaux. Il devient une figure admirée des jeunes critiques des Cahiers du Cinéma. Godard en fait même le parrain de la Nouvelle Vague en le faisant jouer dans A bout de souffle (1960). Présenté par Claudine Le Pallec Marand, universitaire et conférencière (séance de Clichy) |
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17:00 | La vie en kit : une aventure architecturale – Elodie DEGAVRE – 18:15 (Belgique) |
Architecture à l'Ecran | CITÉ DE L'ARCHITECTURE (Paris 16) - Entrée Libre |
Découvrez l’aventure architecturale de quatre pionniers belges construisant des espaces en autogestion depuis les années 70. Suivez leur parcours à Charleroi, Liège et Bruxelles et découvrez comment ils ont concrétisé leurs idéaux de logement participatif. Un film qui met en lumière la participation citoyenne, la cohésion sociale, la notion de communauté et questionne le futur de notre habitat. Elodie Degavre est architecte, enseignante, photographe, réalisatrice, et réside à Bruxelles. Depuis 2006, elle développe sa pratique photographique en chambre noire. Ses images capturent des morceaux de villes ou de territoires selon des cadrages serrés qui évoquent les rapports d'échelles, isolent les géométries singulières, cartographient les usages des surfaces habitées. La vie en kit est son premier documentaire. |
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17:00 | Portraits Fantômes (avant-première) – Kleber MENDONÇA FILHO – 19:30 (Brésil) |
Panorama Focus Kleber Mendonça Filho | LE TRIANON (Sceaux) |
En présence de Kleber Mendonça Filho et de Joachim Lepastier, enseignant et critique de cinéma (Cahier du cinéma, …) Portraits fantômes est un voyage multidimensionnel dans la ville de Recife, capitale brésilienne de Pernambuco, à travers le temps, le cinéma, le son, l’architecture et l’urbanisme. Cette visite impressionniste qui associe l’archive, la fiction, l’extrait de film, les souvenirs personnels est à la fois une cartographie de la ville et un hommage à la salle de cinéma qui tout au long du XXème siècle a été ce lieu de convivialité, réceptacle des rêves, des espoirs et des émotions. Dans cette déambulation ludique, les individus se confondent avec les personnages, les lieux avec les décors, les paroles avec les dialogues. Kleber Mendonça Filho est réalisateur, scénariste, producteur, acteur. Né à Recife au Brésil, Kleber Mendonça Filho devient programmateur et critique de cinéma tout en réalisant des courts métrages qui sont primés. Les Bruits de Recife, son premier long métrage, est dévoilé en avant-première au Festival international du Film de Rotterdam (2012) et représente le Brésil aux Oscars. Le New York Times le classe alors parmi les dix meilleurs films de l’année. Son deuxième long métrage Aquarius, avec Sonia Braga, est en Compétition au 69e Festival de Cannes (2016), avant d’être nommé aux César et aux Independent Spirit Awards. En 2019, Bacurau, qu'il coréalise avec Juliano Dornelles, est en Compétition à Cannes et remporte le Prix du Jury. Kleber Mendonça Filho est également programmateur de films pour l’Instituto Moreira Salles à Rio de Janeiro et São Paulo, ainsi que directeur artistique du Janela Internacional de Cinema do Recife. Il a été membre du jury de la compétition du festival de Cannes en 2021. |
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17:45 | Mars Express (avant-première) – Jérémie PERIN – 19:15 (France) |
Panorama Avant-première | CIN'HOCHE (Bagnolet) |
Rencontre avec Jérémie Périn En l’an 2200, Aline Ruby, détective privée obstinée, et Carlos Rivera son partenaire androïde sont embauchés par un riche homme d’affaires afin de capturer sur Terre une célèbre hackeuse. De retour sur Mars, une nouvelle affaire va les conduire à s’aventurer dans les entrailles de Noctis, la capitale martienne, à la recherche de Jun Chow, une étudiante en cybernétique disparue. Au fil de leur enquête, ils seront confrontés aux plus sombres secrets de leur cité ; ses institutions corrompues, ses trafics, ses fermes cérébrales, et les magouilles des toutes puissantes corporations. Aline et Carlos se lancent dans une course désespérée pour sauver cette jeune femme qui, sans le savoir, détient un secret capable de menacer l’équilibre précaire sur lequel repose leur civilisation. Jérémie Périn est né en 1978. Il sort diplômé de l’école des Gobelins en 2000. Depuis 2001, il a travaillé pour divers studios d’animation en storyboard, layout, compositing, et design. Il passe à la réalisation en 2004 avec des pilotes de séries TV et des courts métrages. En 2007, il collabore avec le studio «Je suis bien content» comme réalisateur sur diverses séries telles que CO2, Nini Patalo et Socks. En 2009, il réalise le générique d’introduction du film Gainsbourg - Vie Héroique et son nom devient définitivement une nouvelle référence avec son clip Truckers Delight pour le groupe Flairs. En 2016, L’écriture et la réalisation de la série Lastman le consacre définitivement au sein de l’animation adulte, en France et dans le monde. |
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18:00 | 5 hectares (avant-première) – Emilie DELEUZE – 19:45 (France) |
Panorama Paysages en mutation Avant-première | CINÉMA RUTEBEUF (Clichy) |
Rencontre avec Emilie Deleuze Qu’est-ce qui conduit un homme établi à mettre en péril son confort, sa carrière et son couple ? La passion, d’autant plus brûlante qu’elle est tardive, pour cinq hectares de terre limousine. Mais la terre se mérite, surtout quand on vient de la ville. Voilà Franck précipité dans la quête du Graal. Il lui faut un tracteur. Emilie Deleuze réalise son premier court-métrage, ”Un Homme faible”, en 1984. Elle suit ensuite des études à la Fémis, dans le département réalisation. Elle se fait remarquer en 1994 en réalisant pour la télévision ”L’ Incruste”, avec Claire Keim et Benoît Magimel. En 1999 sort son premier long-métrage, ”Peau neuve”, avec Samuel Le Bihan, et Marcial Di Fonzo Bo, présenté au Festival de Cannes dans la section Un certain Regard, où il obtient le prix Fipresci de la critique internationale. Son deuxième film ”Mister V” est sélectionné au Festival de Locarno en 2003. Suivront deux téléfilms pour Arte, ”A deux, c’est plus facile” et ”Tout est permis” puis la comédie ”Jamais contente” (2016), qui obtient une mention spéciale au Festival de Berlin. |
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18:30 | Au pays des pierres – Ulysse ROUSSELET – Antoine BASILE – 20:00 (France) |
Architecture à l'Ecran | CITÉ DE L'ARCHITECTURE (Paris 16) - Entrée Libre |
Rencontre avec les réalisateurs et membres de l’Atelier Géminé, agence d’architecture et de production de documentaires Le Luberon, territoire de pierre sèche. L’atelier Géminé a choisi le Parc naturel régional (PNR) du Luberon : la découverte de la construction en pierre sèche. Quoi de mieux pour se renseigner sur cette technique constructive que cette merveilleuse réserve naturelle. Nous découvrons les différentes typologies de construction qui sont les « bories », les « restanques » ou les « calades ». Souvent assimilés à un patrimoine ordinaire, liés à une activité agricole, ces éléments de construction ont beaucoup à nous apprendre. L’Atelier Géminé est une agence d’architecture composée d’Antoine Basile et Ulysse Rousselet. Ils revendiquent une approche sensible privilégiant le “déjà-là”, pour prendre soin du patrimoine et des hommes. Leur travail est avant toute chose, une recherche des éléments sensibles qui gouvernent le projet. Site, contexte, savoir-faire et matériaux sont autant de contraintes qui leur permettent de faire émerger le projet. L’architecture ne vient pas du matériau, mais de sa disponibilité et de l’intelligence de sa mise en œuvre. Au travers de leurs films documentaires, ils considèrent le monde contemporain de la construction en questionnant les acteurs qui le pratiquent de manière critique. |
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19:00 | Exogène (avant-première) – Nikolaus GEYRHALTER – 20:45 (Autriche) |
Panorama Paysages en mutation | 7 BATIGNOLLES (Paris 17) |
Sommes-nous menacés d’asphyxie par nos propres déchets ? Du Bangladesh aux Maldives en passant par les Alpes, à l’aide d’images spectaculaires où les humains sont paradoxalement tout à la fois absents et omniprésents, le réalisateur compose un panorama vertigineux des lieux qui reçoivent les ordures et de la lutte engagée pour garder cette désastreuse accumulation sous contrôle. "Les déchets sont un symbole de la manière dont l’humanité évolue, mais beaucoup plus lentement que ne l’exigerait le progrès technologique. Nous ne sommes pas encore capables de gérer de nombreuses choses qui aujourd’hui sont possible et quotidiennes." (Nikolaus Geyrhalter) Né en 1972 à Vienne (Autriche), cinéaste autodidacte et engagé, fondateur de sa propre société de production, Nikolaus Geyrhalter est l’auteur d’une œuvre forte et singulière, marquée par les thèmes de l’économie et de l’écologie politique. Ses films sont souvent primés dans de nombreux festivals tels que Berlin, Locarno ou le Cinéma du réel à Paris. Il est notamment l’auteur de Pripyat, Homo Sapiens, Earth. Exogène est son dernier long métrage. |
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20:15 | Les Bruits de Recife – Kleber MENDONÇA FILHO – 23:00 (Brésil) |
Focus Kleber Mendonça Filho | LE TRIANON (Sceaux) |
La vie dans un quartier de classe moyenne de la zone sud de Recife est perturbée par l’arrivée d’une société de sécurité privée. La présence de ces hommes est source de tranquillité pour certains et de tension pour d’autres, dans une communauté qui semble avoir beaucoup à craindre. Une chronique brésilienne, une réflexion sur l’histoire, la violence et le bruit. Kleber Mendonça Filho est réalisateur, scénariste, producteur, acteur. Né à Recife au Brésil, Kleber Mendonça Filho devient programmateur et critique de cinéma tout en réalisant des courts métrages qui sont primés. Les Bruits de Recife, son premier long métrage, est dévoilé en avant-première au Festival international du Film de Rotterdam (2012) et représente le Brésil aux Oscars. Le New York Times le classe alors parmi les dix meilleurs films de l’année. Son deuxième long métrage Aquarius, avec Sonia Braga, est en Compétition au 69e Festival de Cannes (2016), avant d’être nommé aux César et aux Independent Spirit Awards. En 2019, Bacurau, qu'il coréalise avec Juliano Dornelles, est en Compétition à Cannes et remporte le Prix du Jury. Kleber Mendonça Filho est également programmateur de films pour l’Instituto Moreira Salles à Rio de Janeiro et São Paulo, ainsi que directeur artistique du Janela Internacional de Cinema do Recife. Il a été membre du jury de la compétition du festival de Cannes en 2021. |
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21:00 | Peur sur la ville – Henri VERNEUIL – 23:00 (France) |
Focus Bébel dans la ville | 7 BATIGNOLLES (Paris 17) |
Le commissaire Letellier a vu sa carrière brisée par le truand Marcucci, à l'issue d'un braquage qui a mal tourné. Muté dans un commissariat terne, il continue à chercher la trace de son ennemi. Au moment où Letellier apprend enfin le retour du braqueur à Paris, un mystérieux tueur terrorise la capitale. Il se fait appeler Minos, par référence à L'Enfer, le premier tome de la Divine Comédie, de Dante, se présente à ses victimes puis à l'opinion publique comme un « justicier » et étrangle des femmes célibataires à la vie sexuelle libre. Letellier doit alors choisir entre assouvir sa vengeance ou faire son métier de policier et neutraliser un redoutable tueur en série… Figure emblématique du cinéma populaire, Henri Verneuil (1945 - 2002), d'origine arménienne, réalise une quarantaine de films en près d’un demi-siècle, tournant avec les plus grands acteurs français. On lui doit notamment « Le clan des Siciliens », « Mélodie en sous-sol”, “La vache et le prisonnier” ou “Peur sur la ville”. Séance présentée par Joachim Lepastier, enseignant en école d'architecture et critique de cinéma (Les cahiers du cinéma) |
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Lundi 16 octobre 2023 | |||
12:30 | Ciné-conférence : Villes ré-imaginées + Pizza offerte – 13:45 |
Conférences / Masterclass / Séances spéciales | LEONARD:PARIS (Paris 12) - Entrée Libre |
Ciné-conférence de Arnaud Devillard et Olivier Bousquet. Villes fictives, villes de science-fiction, villes recréées, villes ramenées dans le passé… Le cinéma peut tout faire, faire croire à tout. Mais de façon plus insidieuse, par l’art du cadrage et du montage qui l’accompagne, le cinéma peut aussi renouveler les représentations sans rien inventer. Le New York de « Casse-tête chinois » a ainsi un étrange goût d’inédit. Le San Francisco de « Sueurs froides » semble sorti d’un rêve dérangeant, vous n’aviez jamais vu Rome comme la voit Nanni Moretti. La banlieue chez Steven Spielberg est une vision atrophiée de l’espace urbain, devenu terre de frustration et d’envie de fuite, si possible dans les étoiles… Et il y a une rivière à Los Angeles que tout le monde a vu sans jamais l’avoir vraiment vue… Exemples parmi d’autres d’un certain pouvoir du cinéma : celui de réinventer le regard du spectateur. Notre partenaire Léonard vous accueille dans ses superbes locaux dans le 12ème pour cette ciné-pizza-conférence gratuite à l'heure du déjeuner. N'en ratez pas une miette et inscrivez vous vite ! |
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14:30 | La vie en kit : une aventure architecturale – Elodie DEGAVRE – 16:00 (Belgique) |
Architecture à l'Ecran | ENSA PARIS-LA VILLETTE (Paris 19) - Entrée Libre |
Découvrez l’aventure architecturale de quatre pionniers belges construisant des espaces en autogestion depuis les années 70. Suivez leur parcours à Charleroi, Liège et Bruxelles et découvrez comment ils ont concrétisé leurs idéaux de logement participatif. Un film qui met en lumière la participation citoyenne, la cohésion sociale, la notion de communauté et questionne le futur de notre habitat. Elodie Degavre est architecte, enseignante, photographe, réalisatrice, et réside à Bruxelles. Depuis 2006, elle développe sa pratique photographique en chambre noire. Ses images capturent des morceaux de villes ou de territoires selon des cadrages serrés qui évoquent les rapports d'échelles, isolent les géométries singulières, cartographient les usages des surfaces habitées. La vie en kit est son premier documentaire. |
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19:00 | Ici Brazza (avant-première) – Antoine BOUTET – 20:45 (France) |
Panorama Avant-première | 7 BATIGNOLLES (Paris 17) |
À Bordeaux, sur 53 hectares se prépare un vaste chantier immobilier. Brazza, le futur quartier de la rive droite, entend bien dépoussiérer les quais et recentrer la ville. L’immense friche, le chantier qui s’annonce, le quartier qui viendra : en plusieurs mouvements et plusieurs années, au rythme des travaux, le film suit la naissance d’un "nouvel art de vivre" au cœur de la Métropole. Antoine Boutet est un réalisateur et plasticien français. Depuis quinze ans, ses films documentaires renouvellent son travail sur la transformation politique du paysage, Sud eau nord déplacer, qui suit le plus grand projet de détournement d’eau au monde sur le barrage des Trois-Gorges en Chine et Le plein pays, portrait d’un ermite en France, ont été primés dans de nombreux festivals. Rencontre avec Antoine Boutet. |
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Mardi 17 octobre 2023 | |||
14:30 | Exogène (avant-première) – Nikolaus GEYRHALTER – 16:00 (Autriche) |
Panorama Paysages en mutation | CIN'HOCHE (Bagnolet) |
Sommes-nous menacés d’asphyxie par nos propres déchets ? Du Bangladesh aux Maldives en passant par les Alpes, à l’aide d’images spectaculaires où les humains sont paradoxalement tout à la fois absents et omniprésents, le réalisateur compose un panorama vertigineux des lieux qui reçoivent les ordures et de la lutte engagée pour garder cette désastreuse accumulation sous contrôle. "Les déchets sont un symbole de la manière dont l’humanité évolue, mais beaucoup plus lentement que ne l’exigerait le progrès technologique. Nous ne sommes pas encore capables de gérer de nombreuses choses qui aujourd’hui sont possible et quotidiennes." (Nikolaus Geyrhalter) Né en 1972 à Vienne (Autriche), cinéaste autodidacte et engagé, fondateur de sa propre société de production, Nikolaus Geyrhalter est l’auteur d’une œuvre forte et singulière, marquée par les thèmes de l’économie et de l’écologie politique. Ses films sont souvent primés dans de nombreux festivals tels que Berlin, Locarno ou le Cinéma du réel à Paris. Il est notamment l’auteur de Pripyat, Homo Sapiens, Earth. Exogène est son dernier long métrage. |
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18:00 | – 19:30 |
ENSA PARIS-BELLEVILLE (Paris 19) - Entrée Libre | |
18:00 | Ciné-conférence : Le cinéma à même les sols – 19:30 |
Conférences / Masterclass / Séances spéciales | ENSA PARIS-BELLEVILLE (Paris 19) - Entrée Libre |
Ciné-conférence de Patrick Henry. Les sols sont partout présents dans nos environnements. Supports de nos déplacements, ils sont exploités pour les ressources qu’ils contiennent. Ils abritent ou supportent les infrastructures indispensables à notre confort. Ils permettent les cultures qui fournissent notre alimentation. Tout est sol autour de nous, pourtant nous ne leur prêtons plus attention ! Personnages principaux ou décor, de nombreux films leur donnent l'occasion de faire leur cinéma. Leurs apparitions, ironiques ou dramatiques, furtives ou permanentes, nous rappellent leur présence essentielle et l’absolue nécessité d’en prendre soin. Les sols ne font pas de figuration, ils jouent un rôle important, regardons-les ! Patrick Henry est architecte, urbaniste, professeur à l’école d’architecture de Paris-Belleville. Il vient de publier aux éditions Apogée, Des tracés aux traces. Pour un urbanisme des sols. |
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18:30 | Fernand Pouillon : du point du jour à l'éclipse – Marie-Claire RUBINSTEIN – 19:45 (France) |
Architecture à l'Ecran | ENSA VERSAILLES (Versailles) - Entrée Libre |
Dans les années 50, la reconstruction inachevée des ruines de la seconde guerre mondiale, la recherche d’autonomie des colonies françaises, l’urgence était de faire face à une pénurie criante de logements mis en évidence par l’appel de l’abbé Pierre en 1954. Fernand Pouillon (1912-1986), en « moine bâtisseur » va, avec une volonté acharnée de construire en grande quantité et dans l’urgence des logements de qualité, inventer des méthodes de construction jusqu’à bousculer les procédés en vigueur pour parvenir à des prix imbattables, avec l’ambition d’offrir du beau à tous Ce documentaire raconte par des témoignages d’habitants (résidences « le Parc » à Meudon la Forêt et « le Point du Jour » à Boulogne Billancourt) et d’architectes la période 1955 – 1964 du destin singulier de Fernand Pouillon. Rencontre avec Marie-Claire Rubinstein. |
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20:00 | Nos utopies communautaires – Pierre-Yves BORGEAUD – 21:30 (Suisse) |
Panorama Ouverture / Clôture | 7 BATIGNOLLES (Paris 17) |
Film de clôture. Après Mai 1968, ils ont expérimenté les communautés, les squats ou encore l'amour libre, avec l'espoir de vrais changements. Aujourd'hui à l'âge de la retraite, ils vivent dans de nouveaux lieux de vie et promeuvent des façons de mieux vivre et de vieillir ensemble, entre éco-quartier, coopérative et voisinage participatif, où il est question de biens communs et de partage. Et s'ils avaient vu juste, ces anciens contestataires aux utopies assourdies par l'individualisme triomphant ? Pierre-Yves Borgeaud est né dans les sixties en Valais. Batteur, journaliste, licencié en Lettres, il se tourne vers la vidéo à l'arrivée du numérique et obtient un certificat de la New York University en 1997. Il est vidéaste pour le label de disques ECM, devient l'un des premiers VJ en Suisse, remporte en 2003 un Léopard d'Or à Locarno (« iXième » en 2003) et réalise plusieurs documentaires musicaux distribués internationalement (avec Youssou N'Dour ou Gilberto Gil). Rencontre avec Pierre-Yves Borgeaud. |
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20:00 | La banlieue des enfants / Jouer – 22:00 |
Imaginaires du Grand Paris | SALLE AGNÈS VARDA (Juvisy-sur-Orge) |
Les enfants et les adolescents sont-ils les grands oubliés de l’architecture et de l’urbanisme ? Si la Déclaration des droits de l’enfant reconnaît que les enfants et adolescents sont des citoyens à part entière, force est de constater que ces droits sont pourtant bafoués, dans un espace urbain souvent orienté autour des besoins des adultes. L’enfant est un indicateur de la fabrique de la ville, pour toutes et tous. Le festival Close-Up s’est associé cette année à la Maison de Banlieue et de l’Architecture, à l’occasion de l’exposition annuelle qu’elle organise, La banlieue des enfants, du 16 septembre au 16 décembre à Athis-Mons. Au programme, trois séances, ouvertes en première partie par un dialogue entre Jean-Yves de Lépinay, enseignant-chercheur, documentaliste et programmateur indépendant, et un invité, sur trois thèmes : « Des enfants, des banlieues », « Récréations », « Jouer ».
La banlieue des enfants : Jouer Des extraits de films seront commentés par Jean-Yves de Lépinay accompagné de l’architecte, urbaniste et productrice d’émission radio Anne-Charlotte Vimus, basée à Marseille. Le débat sera suivi de la projection d’un long métrage : L’Île au trésor de Guillaume Brac (2018 • 97’) Le jeu n’est bien sûr pas le propre de l’enfance. On joue à tout âge. Cependant, c’est bien souvent par le jeu que l’enfant fait l’apprentissage de la vie sociale, de l’espace, du réel autant que de l’imaginaire. Guillaume Brac a passé tout un été sur une île de loisirs en région parisienne, explorant ce qui se révèle un royaume de l’enfance. |
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